Le secrétaire générale du FLN, Amar Saâdani a inauguré hier, le siège qui devait abriter les travaux de l'initiative politique nationale pour le progrès, dans la cohésion et la stabilité, à Alger, et ce, en présence des chefs de partis politiques, anciens ministres, des organisations nationales, les représentant des zaouïas et de certains syndicats. Des personnalités et des organisations qui ont, déjà, une certaine affinité avec le FLN.

Selon le porte-parole du parti, et membre du bureau politique, Hocine Khaldoun « 40 formations politiques adhèrent à cette initiative, dont 25 ont déjà signé. Les autres ont, seulement, émis le vœu d'adhérer en attendant qu'elles signent, officiellement, leur adhésion ». Les seules figures qui sont connues et présentes sur la scène politique, sont le président de Tajamou Amal El-Djazaïr (Taj), Amar Ghoul, et le président du parti de l'Alliance nationale de la république (l'ANR) , Belkacem Sahli. La militante du RND, Houria Hafsi, a affirmé qu'elle participe au nom de l'Union nationale des femmes algériennes, et non pas en tant que membre du parti RND. « Quand il s'agit de soutenir le président de la République, même les directives d'Ouyahia tombent», a-t-elle répondu à la presse, qui lui rappelait la position de son chef du parti, Ahmed Ouyahia, qui s'attache toujours à sa propre initiative.

Amar Saadani n'est pas sorti, cette fois-ci, dans son discours, du cadre de cette initiative. Il a affirmé que cette initiative est encore ouverte à toutes les formations politiques, organisations, associations et toutes personnalités. Et de souligner que le FLN est membre de cette initiative comme c'est le cas de tous les membres qui ont signé ou émis le vœu d'y adhérer.

Il a, également, tenu à souligner que son parti n'a qu'une seule voix, dans ladite initiative et que le membres qui se sont inscrits dans cette initiative ont toute la liberté pour apporter des propositions, des idées, à travers les commissions qui seront mises en place. « Nous installerons des commissions économiques, politiques, sécuritaires». Et de poursuivre : «l'enjeu est d'arriver à se concerter sur les sujets de l'heure , afin de s'engager dans des réflexions, et ce, pour soutenir l'Etat dans sa politique de développement à tous les niveaux ».

Amar Ghoul, a pour sa part, évoqué le bien-fondé de cette initiative, en rappelant la nécessité de relever le défi pour préserver les acquis de l'Algérie et assurer le développement de notre pays, notamment en cette période cruciale.