Après près d'une semaine de compétition, les jurys du Festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA) ont rendu, jeudi dernier, le verdict en élisant les meilleures œuvres parmi les 23 participantes à la 14e édition de ce rendez-vous cinématographique. Pour la catégorie long métrage, c'est la fiction «Justice rendue» de Ali Reggane, qui a remporté l'Olivier d'or alors que pour le court métrage, le prix est revenu à Mourad Bouamrane pour son film «Chaâbano, un quotidien sans commentaire». Cette fiction de près de deux heures relate l'histoire d'un écrivain adroit décédé après avoir découvert qu'il a été spolié par son éditeur avant que son fils décide de se faire justice lui-même. Et dans sa quête de vengeance, Aziz est contraint à commettre le kidnapping de la fille du plagiaire de son père. Le jury du film documentaire a élu meilleure œuvre de l'édition, «Cheikh El Hasnaoui, de la Maison blanche à l'océan bleu», retraçant le parcours de ce monument de la culture algérienne spécialisé dans le chant de l'exil, réalisé par Abderrazak Larbi Cherif. Tandis que pour la catégorie du film d'animation, son jury a attribué l'Olivier d'or au réalisateur Ifaz Matoub pour son œuvre»Innocence». Dans la course pour le meilleur scénario, le premier prix est remporté par la cinéaste Malika Bouhadef.

Enfin, les acteurs Cherif Azrou et Soraya Aït Abderrahmane ont été déclarés meilleures interprétations masculine et féminine pour leurs rôles interprétés respectivement dans les longs métrages «Le chant des cigales» d'Ali Berkennou et «Awhid» (Le solitaire) de Djamel Guenif.

Notons que la cérémonie de la clôture de la 14e édition du Festival du film amazigh (17 au 22 octobre), abritée par la salle de spectacles de la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, a vu la présence de deux ministres, de la Communication Hamid Grine, et de la Jeunesse et des Sports Ould Ali El-Hadi. Et que dans la soirée, le chanteur Akli Yahiatène a animé un spectacle devant une salle archicomble.