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Les souscripteurs de Batigec reviennent à la charge

par A. E. A.

Les souscripteurs aux 1.000 logements LPA de Batigec, situés à l'unité de voisinage (UV) N°15 de la nouvelle ville d'Ali Mendjeli, se sont rassemblés hier devant le cabinet du wali, pour dénoncer l'énorme retard dans la construction de leurs logements et solliciter, encore une fois, l'intervention du wali pour relancer les travaux qui sont actuellement à l'arrêt.

M. Djamel, le représentant des souscripteurs que nous avons rencontré, hier, dira cette fois que « malgré le fait que le projet des 1.000 logements en question date de l'année 2011, il n'est qu'au niveau des fondations, c'est-à-dire grosso modo à un taux compris entre 15 et 20%. Alors que tous les autres projets entrant dans la même formule ont atteint des taux appréciables et en tout cas bien supérieurs ».

En plus, poursuivra notre interlocuteur, ce qu'il y a de déplorable et qui particularise notre projet, c'est qu'il est carrément à l'arrêt. Les chantiers sont totalement désertés où seuls trois à quatre travailleurs s'y affairent avec pour tout matériel quelques brouettes et d'autres bricoles du même genre, dira-t-il. Et d'indiquer qu'avant l'Aïd El-Kébir, les souscripteurs ont eu une entrevue avec le wali, qui les avait alors orientés vers le directeur du logement, qu'ils ont rencontré la semaine qui a suivi. « Et alors qu'elle n'a pas été notre déception, fera-t-il observer, de constater que le directeur en question ne faisait même pas la différence entre le logement formule LPA et celui dit LSP et ce, au regard du reproche qu'il nous avait fait. Mais pourquoi avez-vous choisi Batigec ? nous avait-il lancé en effet, ignorant ou faisant semblant d'ignorer que nous n'avions pas eu à choisir. Et cela, précisera-t-il, pour la simple raison que s'agissant de logements de type LPA, il nous a été demandé de juste nous inscrire à la daïra. La société réalisatrice qui est une société mixte algéro-belge a malheureusement fait faillite et a été rachetée par un groupe algérien à 100%, mais en dépit de ces changements, les choses font du surplace et les chantiers sont quasiment à l'arrêt », regrettera-t-il.

En l'absence du wali, les protestataires ont été orientés vers son chef de cabinet qui leur a promis d'organiser, dès la semaine prochaine, une réunion avec le directeur du logement et le représentant de la société Batigec, pour voir ce qui cloche, leur donnant rendez-vous dans une vingtaine de jours.