
Etre l'otage d'un régime. Une ambition individuelle d'un
tout puissant. Le cul te de la
personnalité revêt du grotesque. Regardez les dictateurs africains. Ils
paradent comme au temps des pharaons, un temps où la puissance avait pour socle
des croyances mystiques qui effrayaient le peuple. L'admiration née de la peur
qu'on a vis-à-vis du dictateur ne tiendrait pas la route dans un contexte où
l'équilibre des droits existe. Ce climat politique glacial est imposé pour
permettre à la junte de gouverner sans aucun partage. Des bons patriotes
relayent le pouvoir dans la rue. Leurs bras armés. La propagande bien menée
raconte des contrevérités. Ils peuvent, par exemple, revendiquer que la presse
chez eux à toute la liberté de s'exprimer. On lâche un peu en permettant à des
dissidents de critiquer le dictateur. On affiche une liberté de façade. Mais
ces esprits libres sont contrôlés et cadrés. On les pousse à communiquer avec
les pays étrangers. Histoire de tuer dans l'œuf toute suspicion de censure. Ces
journalistes sont combattus par des blogueurs, des gens payés par l'Etat pour
contester les écrits de ces chroniqueurs libres. Dès qu'un article peu
engageant est mis sur la toile, il est immédiatement contesté, mal commenté,
pour favoriser une propagande utile au pouvoir. L'art d'abêtir les gens et
toutes les inepties sont écrites pour effrayer les gens. Ainsi, on distille des
rumeurs peu valorisantes, on les accuse des pires pratiques et ainsi on attise
la haine vis-à-vis de ces penseurs libres. Trois grandes valeurs caractérisent
ces dictatures : patriotisme, impérialisme, fascisme. Etre ennemi de la patrie
est un crime. Il est facile d'accuser et de rendre coupable une personne d'un
esprit tordu et de démontrer les dérives. Il suffit de le dire... Pas de
nationalisme serein. Juste la peur de se faire repérer comme étant un
dissident. La vérité finit toujours par triompher.