Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Affaire CC Sig-ES Mostaganem : Les dirigeants du Croissant au banc des accusés

par M. Z.

L'affaire CCS-ESM a connu son dénouement final. La nouvelle est tombée telle un couperet pour tous les Sigois en général et les fans du Croissant en particulier. Après plus d'un mois d'attente, le TAS (Tribunal arbitral sportif) vient de trancher en confirmant les sanctions de première instance et la rétrogradation du CC Sig.

Les dirigeants estiment qu'ils ne sont nullement responsables du non-déroulement de la rencontre suscitée. Mais selon une source très proche de ce dossier, le CCS ne s'est pas acquitté comme l'exige la réglementation de sa tâche en tant que club organisateur et a fait preuve de négligence au niveau de l'organisation du match.

Pour notre interlocuteur, ce sont les dirigeants sigois qui ont porté leur choix sur le stade de Froha comme en témoigne l'accord favorable par écrit de la part des gestionnaires du stade et du P/APC de Froha, le 12 avril (soit six jours avant le déroulement de la rencontre et transmis à la LNFA). Contacté, Mekhaissi Krimo, le président du Croissant et l'homme à tout faire au sein du club, dira : « D'après les dernières informations en ma possession, la LNFA a décidé d'augmenter le nombre de la DNA à 17 clubs et annuler la relégation. De toute façon, il va y avoir un nouveau président et nous allons nous préparer pour le prochain exercice ». Voilà une déclaration destinée à l'opinion publique, car aujourd'hui la réalité est là et bien là : le Croissant sigois évoluera la saison prochaine en Inter-régions « Ouest » et aucune décision n'a été prise par les instances du football quant à l'augmentation du nombre de clubs.

Alors qui est responsable de cette situation qui vient de pénaliser lourdement l'un des plus anciens clubs d'Algérie ? Par la décision du TAS, le CC Sig a subi sa plus grande humiliation depuis son existence. Le silence des autorités locales est diversement interprété. Le bricolage et l'intérêt personnel ont prévalu au point de ternir l'histoire du CCS alors que les autorités locales devraient exiger des comptes ne serait-ce que pour contrôler les deniers de l'Etat. Pour l'heure, la grande famille sigoise, quelque peu abasourdie par cette descente aux enfers, ne sait pas à quel saint se vouer au moment où les dirigeants affirment qu'ils ne comptent pas baisser les bras dans cette affaire.