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Après l'accident mortel à la cité Djamel : Les riverains réclament une passerelle

par J. Boukraa

La voie expresse entre la trémie de la cité Djamel et le rond-point des trois cliniques à USTO est devenu très dangereuse pour les piétons à cause de l'excès de vitesse des automobilistes. Des accidents ont même eu lieu par le passé sans que des mesures ne soient prises pour remédier à ce danger. Le dernier accident qui a coûté la vie à une femme, jeudi dernier, a encore une fois accentué les craintes. Les riverains et piétons qui empruntent cette route revendiquent la construction d'une passerelle. Cet ouvrage devrait, un tant soit peu, leur éviter des dangers quasi mortels rencontrés quotidiennement et à tout moment sur cette route. «Le risque est grand pour nous et il est omniprésent. Au moindre manque de vigilance, c'est la mort », soutiennent des habitants de la cité Djamel et de la cité HLM Météo. Ces derniers réclament un accès sécurisé vers leur quartier. Les habitants sont confrontés quotidiennement à plusieurs dangers qui menacent leur vie. Les habitants affirment avoir saisi maintes fois les autorités locales, «hélas, l'hécatombe se poursuit sans que les responsables de la commune jugent utile de la construire». Cette route a fait déjà plusieurs morts. Les accidents, indique-t-on, ont fini par devenir une fatalité sur cette route.

Pour rappel, jeudi dernier une femme âgée de 58 a été mortellement fauchée par un bus près du tribunal de la cité Djamel. Elle a été tuée par un bus de marque Toyota, assurant la ligne Arzew-Oran. L'accident a aussi causé des blessures graves à la tête à un autre piéton âgé de 44 ans. Signalons aussi qu'au mois de ramadan, la prévention contre les accidents de la circulation redouble d'intensité, car les drames de la route connaissent un pic. En moyenne, les accidents de la circulation augmentent d'un peu plus de 20% au mois de ramadan. Les services des urgences accueillent donc beaucoup plus de victimes de la circulation que d'habitude surtout en fin de journée. C'est à ce moment-là que l'état physique (baisse de glycémie), mais aussi moral (nervosité) du conducteur arrive au point extrême. Le conducteur sent alors ses forces le lâcher d'un coup parce que ses performances psychomotrices diminuent. Dans ce cadre, la direction générale de la Protection civile en ce mois de ramadhan invite les automobilistes et les chauffeurs de camions et bus d'être très vigilants sur les routes et limiter la vitesse notamment a partir de 16 h 00 et de respecter le code de la route et éviter les manœuvres dangereuses dans un souci de préserver les vies humaines.