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Chalets amiantés d'El Gammas: Le bout du tunnel ?

par A.El Abci

« Reprise des travaux de VRD, par les entreprises EPTP et SOPT, dans un maximum d'une semaine et début de délivrance des permis de construire, par l'APC de Constantine, dès le 24 du mois de mai en cours», telles sont les principales décisions prises lundi dernier, en fin d'après-midi, lors d'une réunion tenue au siège de l'APC de la ville des ponts entre le chef de la daïra et une délégation des habitants d'El Gammas. D'autres parties directement impliquées dans ce dossier ont également participé à la réunion, dont des représentants des domaines, de la direction de l'urbanisme, de l'OPGI, le P/APC de Constantine et des entreprises choisies pour la relance des travaux.

C'est ce qu'a indiqué le vice-président de l'association des 800 chalets de cette méga-cité d'El Gammas qui compte près de 3.500 unités de ces constructions, M. Youcef, qui soulignera que ce sont là les décisions arrêtées. Mais est-ce réellement pour autant le bout du tunnel ? «En tout cas, dira-t-il, les habitants ne demandent qu'à y croire en espérant que les choses évoluent vite et dans le bon sens. Nous avons obtenu, ainsi, que le wali signe aujourd'hui mardi la réquisition qui manquait pour la reprise des travaux des VRD, alors que le P/APC s'est engagé pour sa part à délivrer les permis de construire aux 80 familles, qui ont eu les actes de propriété des terrains de leurs chalets de la part des domaines et ce, pour construire des maisons sans amiante et donner, ainsi, le coup d'envoi à l'opération de restructuration des chalets».

A rappeler, dans ce cadre, que les habitants d'El Gammas avaient fermé, dimanche, la route de l'ONAMA menant à la ville d'El Khroub, et que la tenue de la rencontre de ce lundi en était la condition sine qua non de la levée du barrage dressé par les protestataires. En effet, selon notre interlocuteur, « des routes éventrées pour cause de travaux inachevés des réseaux d'assainissement, les égouts des eaux usées non finis, ajouté à l'incendie qui a détruit un des chalets de la cité, c'est ce qui nous a poussé à bloquer de la route pour faire entendre notre voix et réclamer une solution définitive à nos problèmes».