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Clôture des «portes ouvertes» sur l'Ecole des sous-officiers d'Aïn El Turck : Les visiteurs conquis par l'exposition des salles d'informatique intelligentes

par J. Boukraâ

Après plusieurs jours d'exposition les «portes ouvertes» sur l'Ecole des sous-officiers du matériel d'Aïn El-Turck, ont été clôturées, en fin de semaine, au Centre d'information territorial de la 2ème Région militaire. Cette manifestation, qui a pour but de rapprocher l'institution militaire du citoyen, a drainé de nombreux visiteurs.

L'Ecole des sous-officiers du matériel d'Aïn El-Turck baptisée du nom du chahid «Bendraoua Abdelkader» assure la formation militaire et est spécialisée, grâce à des moyens pédagogiques de pointe. L'institution militaire d'Ain El-Turck, qui était, en 1975, un centre d'instruction de la logistique, avant sa reconversion, en 1980, en centre de formation technique de logistique, a été baptisée, en 1983 Ecole des sous-officiers du matériel. Les stagiaires de l'ESOM d'Ain El-Turck peuvent, se former sur les matériels les plus modernes dont dispose l'ANP, dont les nouveaux chars pouvant surmonter des obstacles marins et terrestres, s'incliner, sauter et s'adapter à n'importe quelle condition. Le Centre d'information territorial de la 2ème Région militaire a, aussi, abrité une exposition sur le martyr Bendraoua Abdelkader, parallèlement aux ?portes ouvertes' sur l'Ecole des sous-officiers du matériel d'Aïn El-Turck baptisée du nom du même chahid. L'exposition a abordé le parcours de combattant du chahid Bendraoua Abdelkader et sa précieuse participation à la glorieuse guerre de Libération nationale. Né le 18 janvier 1914, dans la commune d'Es Sénia (Oran), Bendraoua Abdelkader a fait ses études à l'école «El Falah», dans les années 30 où il entama son action politique jusqu'au déclenchement de la guerre de Libération nationale. Le chahid, qui rallia, très jeune l'organisation civile du Front de Libération nationale (FLN), participa et planifia plusieurs opérations de ?fida', à Oran avant d'être arrêté et emprisonné à Mers El Kébir (Oran). Il réussit à s'évader en compagnie de 3 autres militants et rejoindre les rangs de l'Armée de Libération nationale (ALN), au mont de Tafraoui dans la région de Sidi Ghanem.

Bendraoua Abdelkader tomba, le 28 janvier 1958, au Champ d'honneur, dans une bataille héroïque à Sidi Ghanem, qui a duré 2 jours. L'Ecole des sous-officiers du matériel (ESOM) d'Aïn El-Turck a été baptisée, le 18 février dernier (Journée nationale du Chahid) au nom du chahid Bendraoua Abdelkader.