Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Finale retour Ligue des Champions d'Afrique- Aujourd'hui à 19 h 15 ESS - AS Vita Club : Le rêve est permis pour l'Entente

par M. Benboua



Aujourd'hui sera un grand jour pour la ville de Sétif et l'Algérie toute entière. En effet, le stade Mustapha Tchaker de Blida abritera ce soir (19h15) la finale retour de la Ligue des champions d'Afrique entre l'Entente de Sétif et l'AS Vita Club. La page de la première manche ayant été tournée, avec ce match nul flatteur arraché par les camarades de Khedairia à Kinshasa (2-2), les Algériens se sont préparés comme il doit au centre technique de Sidi Moussa en prévision du match de ce soir, qui s'annonce rude et que le représentant algérien se doit de bien négocier dès le coup d'envoi. Pour l'entraîneur Madoui, la bonne gestion du match et la concentration sont les clefs de la réussite. Il est capital de dresser un mur face aux attaquants adverses qui voudront faire la différence dès le coup d'envoi de la partie. C'est l'un des aspects qu'a travaillé le coach durant le dernier stage bloqué à Alger, car il sait que les Congolais demeurent très redoutables malgré leur semi-échec à domicile. En plus, il a beaucoup axé sur le volet psychologique pour permettre à ses poulains de gérer la grosse pression. Il comptera certainement sur l'apport des joueurs expérimentés à l'instar de Khedaïria, Mellouli, Ziaya et Djahnit. Autant d'éléments qui peuvent faire basculer le match. Il va sans dire que cette finale est le fruit d'un long travail qui dure depuis des années maintenant car l'ESS a acquis une grande expérience dans la compétition africaine en prenant part aux quatre dernières éditions. Éliminé à chaque fois aux portes des phases des poules, l'Aigle Noir est parvenu cette fois à décrocher son billet avec brio pour la finale. C'est dire que ce soir le rêve est permis, l'ESS disposant de tous les atouts pour damer le pion à une formation congolaise qui jouera son va-tout. « Tous les moyens sont mobilisés pour aider l'équipe à franchir cette dernière étape et je remercie tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à mettre le club dans de telles conditions. Nous avons effectué une préparation adéquate en prévision de ce match retour et le plus important pour moi en tant d'entraîneur était de préserver l'état d'esprit des joueurs et de les inciter à garder les pieds sur terre. Il est vrai que nous aurions pu arracher la victoire à Kinshasa, mais eu égard aux conditions d'avant-match, le match nul est déjà une grande performance. Ce soir à Blida sera une autre paire de manches et je m'attends à ce que ce match soit plus difficile, car l'AS Vita Club n'a plus rien à perdre. C'est donc à nous de bien gérer cette rencontre pour espérer l'emporter », dira le technicien Kheireddine Madoui. En face, le team de Congolais croit toujours en ses chances de gagner le sacre. L'entraîneur Florent Ibenge, qui est également sélectionneur de la RD Congo, a souligné que son équipe allait jouer le match de sa vie à Blida: « Je savais que nous serions confrontés à une forte opposition. Le fait que l'ES Sétif soit en finale veut dire que c'est une très bonne formation. Nous gardons intactes nos chances de remporter le trophée et c'est ce que nous ferons à Blida. Nous allons nous donner à fond et jouer le tout pour le tout afin de rentrer à la maison avec la Coupe». Ainsi, Ibenge qui entend réaliser un bon résultat, optera certainement pour l'attaque à outrance , ce qui libérera des espaces à l'Entente afin d'attaquer et de surprendre son adversaire comme ce fut le cas à Lubumbashi face au TP Mazembe. L'entraîneur sétifien a très bien étudié le jeu adverse et sait maintenant qu'il peut contrer cette équipe et mieux, il peut la surprendre, pour éviter toute mauvaise surprise, comme ce fut le cas pour les Tunisiens du CS Sfaxien en fin de match face à ce même adversaire. Aussi, il faut dire que cette finale retour coïncide avec le 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne, ce qui pourrait constituer un stimulant pour les camarades de Younès, qui ne jurent que par la victoire pour offrir au peuple algérien ce trophée prestigieux, 26 ans après.