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AÏN TEMOUCHENT: Vers un jumelage avec une université de Saint-Nazaire

par Mohamed Bensafi

Les jalons d'un partenariat entre le centre universitaire d'Aïn Témouchent et l'institut universitaire technologique de Saint-Nazaire (nord-ouest de la France) sont presque jetés. Les deux établissements ne sont pas loin de signer une convention-cadre de partenariat portant sur le développement de la recherche et la formation des étudiants algériens de la filière génie civil dans les ateliers et laboratoires de recherche de l'IUT de Saint-Nazaire. L'idée a émergé récemment lors d'une journée de formation consacrée à la durabilité du béton à laquelle a participé une équipe d'enseignants de l'IUT de Saint-Nazaire.

La délégation d'outre-mer a apprécié l'importance des moyens mobilisés par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au profit des laboratoires de recherche (équipements, la salle de téléenseignement, supports de travail, documentation...) du CUAT. Ce qui a motivé leur intention et leur disponibilité à œuvrer pour un tel projet. On saura que dans la plupart des cas une convention de partenariat «université-université» est d'une durée de trois ans. La convention est renouvelable tacitement à la fin du cycle, a expliqué notre source. Ajoutant aussi que le caractère de la convention de partenariat est souvent qualifié de «gagnant-gagnant «.

La filière génie civil de l'IUT de Saint-Nazaire, qui compte 43 enseignants pour 700 étudiants, tous titres confondus, assure des formations de métiers d'avenir dans des secteurs porteurs. Ouvert au monde productif et ses entreprises, l'IUT de Saint-Nazaire dispose d'un conseil de filière composé de responsables de formation, d'un responsable de recherche, maîtres d'ouvrages, représentants d'entreprises et des collectivités locales. Le conseil émet un avis personnalisé à l'étudiant qui a formulé ses vœux de formation.

Une visite à la centrale électrique de Terga (15 km plus au nord) est prévue par les deux délégations universitaires. Un problème de corrosion identifié au niveau de la station de pompage d'eau de mer devrait faire l'objet essentiel de ce déplacement. Enfin, une autre idée, un autre projet, l'alternative d'ouvrir à Aïn Témouchent un institut similaire à celui de Saint-Nazaire. Un établissement d'enseignement supérieur ouvert au monde productif, un peu comme pour soutenir l'entrepreneuriat.