En provenance de la wilaya de Béchar où elle a présidé dans la matinée du lundi le lancement des épreuves du B.E.M, la ministre de l'Education nationale, Mme Benghebrit, s'est rendue dans l'après-midi dans la wilaya de Naâma.

Ainsi, au C.E.M Dahaoui, premier point inscrit au programme de sa visite, en compagnie du wali et des cadres du secteur, elle a procédé à l'ouverture des plis contenant les sujets d'éducation islamique pour 339 candidats dont 115 filles, encadrés par 43 enseignants assurant la surveillance des épreuves. La ministre s'est enquise des conditions d'organisation de l'examen en interrogeant les élèves. Elle a mis en exergue l'importance de ce premier examen dans le parcours scolaire.

Avant de quitter le siège de la wilaya, la ministre a fait une halte au chantier de construction d'un nouveau C.EM de type B4, destiné à répondre aux attentes des élèves des quartiers périphériques ( habitat rural )qui parcourent de longues distances pour rejoindre leurs écoles. Cette infrastructure, a-t-on indiqué, est venue à point nommé pour solutionner le problème d'éloignement. L'hôte de la wilaya s'est rendue ensuite à Méchria, le plus grand centre urbain de la wilaya pour l'inspection du chantier d'un nouveau lycée de type 800/300 dont le taux de réalisation dépasserait les 75%, selon les explications fournies par le maitre d'ouvrage, et programmé à l'ouverture pour la rentrée scolaire 2014-2015 afin de désengorger la tension qui s'exerce sur les autres établissements, notamment le lycée des frères Hamidat. La ministre s'est désolée quelque peu de l'absence de plantations et d'espaces dans les nouvelles écoles. Elle passera ensuite au centre d'examen Hadj-Djelloul pour présider à l'ouverture des plis contenant les sujets du module d'éducation civique. Le centre accueille 239 candidats dont 142 filles répartis dans 12 salles et encadrés par 39 enseignants.

Après s'être enquise des conditions d'organisation de l'examen, la représentante du gouvernement a exprimé son satisfecit en direction des responsables. Sur les lieux, elle a animé un point de presse au cours duquel elle a répondu en clair aux interrogations des journalistes, mais elle a tenu à préciser que dans l'étape actuelle, on n'est pas encore en mesure de parler de réforme du système éducatif mais plutôt d'évaluation pour pouvoir tirer les conclusions et commencer à apporter les réajustements et correctifs dont les contours se dessineront après les assises du mois de juillet prochain.