La direction des ressources en eau d'Aïn Témouchent a inscrit, pour l'année 2014, 09 nouvelles opérations destinées à mobiliser encore plus les ressources hydriques. Des projets d'envergure pour impulser le développement local, notamment de sécuriser l'alimentation en eau potable des populations aussi bien pour les besoins domestiques que ceux relatifs à l'agriculture et l'industrie.

Une enveloppe de 4,8 milliards de dinars, faisant partie de l'enveloppe globale (22,878 unités), accordée par le gouvernement dans le cadre du programme complémentaire 2013, est ainsi consacrée. Il s'agit en effet d'opérations d'assainissement qui seront lancées très bientôt au niveau des localités d'Aïn Témouchent, Sidi Benadda, M'saïd, Bouzedjar, Chaabet El-Lehem, Aïn El-Arbaa (à Sidi-Safi), Béni-Saf, Aïn-Beïda (à Hammam Bouhadjar) et El-Amria. Des travaux qui consistent en la réalisation de raccordements aux stations d'épuration, à la résorption des points noirs, à la réalisation de stations de relevage, à la réalisation de rejets d'égouts et le prolongement de collecteurs d'assainissement. Par ailleurs, et au titre du PSD (programme sectoriel de développement), la direction des ressources en eau (DRE) a bénéficié d'une autre enveloppe d'un milliard de dinars. Deux opérations de réhabilitation des réseaux publics d'assainissement des daïras d'Aïn Témouchent, Aïn El-Arbaa, Hammam Bouhadjar et Béni-Saf pour une enveloppe de 500 millions de dinars. Et le même montant a été consacré à la réhabilitation des réseaux publics d'assainissement des daïras d'El-Malah, El-Amria, Aïn El-Kihel et Oulhaça. Il s'agit d'une mise à niveau des réseaux, notamment les parties vétustes et celles dites sous-dimensionnées. En conséquence, il est important de souligner le volet lié à la préservation de l'environnement et la lutte contre la pollution et les inondations. En ce qui concerne les stations d'épuration, deux unités seront lancées en 2014, l'une à Aïn El-Kihel et une autre à Béni-Saf. En matière d'AEP, les objectifs fixés ont été concrétisés et les populations reçoivent l'eau potable en H24 sauf les zones rurales et éparses qui bénéficient actuellement de travaux de raccordement aux réseaux publics. Ainsi, le taux de raccordement des ménages est passé de 85% en 2004 à 93% à décembre 2013 avec une ration journalière de 200 à 250 litres par habitant. Les fuites ont été réduites de 45% en 2004 à 15 à 20% en 2013. Par ailleurs, en matière d'assainissement, le ratio de raccordement des ménages aux réseaux publics d'assainissement est passé de 63% en 2004 à 89% en 2013.