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Les employeurs s'intéressent au contrat de travail aidé

par A.El Abci

L'auberge de jeunesse A. Saadi de Filali a abrité jeudi dernier, 1er mai, une journée d'information sur les dispositifs du contrat de travail aidé (CTA) et du contrat formation insertion (CFI), organisée par la direction de l'emploi et l'agence Anem de la wilaya en direction des employeurs, du large public et en présence des représentants de la Cnas et des services des impôts.

La journée s'est déroulée sous forme de stands avec des affiches et dépliants expliquant la formule du CTA, mais aussi par la tenue d'ateliers et d'espaces de débats avec les employeurs, les demandeurs d'emploi, etc. L'objectif voulu par cette manifestation, dira le directeur de l'agence Anem Constantine, Med Lamine Zitouni, est de sensibiliser les employeurs à ce dispositif avec le souhait d'accroître pour l'année 2014 les placements réalisés en la matière. Et d'indiquer, dans ce cadre, que le dispositif qui était, jusqu'à une date pas très lointaine, ignoré carrément par les employeurs commence à susciter leur intérêt et ce, au vu des avantages qu'il leur offre. En effet, le contrat CTA qui est destiné aux universitaires, techniciens supérieurs et sortant des centres CFPA primo demandeurs d'emploi, consiste en une incitation au recrutement. Ainsi, l'employeur qui embauche un jeune selon ce dispositif, le paye d'un vrai salaire correspondant au poste occupé et bénéficie en contrepartie d'une contribution de l'Etat à hauteur de 12.000 DA/mois pour les diplômés de l'enseignement supérieur, de 10.000 DA pour les techniciens supérieurs et 8.000 DA pour les sortants des lycées et des CFPA. Et notre interlocuteur de poursuivre qu'en outre, l'employeur public ou privé bénéficie aussi en matière de cotisations à la Cnas d'une réduction de la part patronale et versera au lieu de 25%, seulement 5% pour le recrutement d'un primo demandeur d'emploi et 15% pour un demandeur d'emploi ayant déjà travaillé. D'autres avantages concernent la formation ou le recyclage du jeune recruté où la prise en charge de ce volet par l'Etat peut aller jusqu'à 60%. Enfin, l'on apprendra, selon la documentation fournie par l'agence Anem, que le nombre des placements relevant du contrat de travail aidé (CTA) a atteint 867 jeunes pour la période de janvier à avril 2014, contre 2.188 durant tout l'exercice 2013.