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Biens communaux : Un riche patrimoine?mal exploité

par Djamel B.

Lancée fin 2010, la mise à jour du sommier de consistance de la commune d'Oran vient d'être achevée, apprend-on de sources proches de l'APC d'Oran. Nos sources indiquent que la cellule technique chargée de la mise à jour du sommier a, dans une première phase, procédé à la vérification de tous les biens déjà recensés dans le précédent sommier et, dans une seconde phase, la cellule s'est attelée à compléter ce sommier avec des biens récemment récupérés et ceux réalisés ces deux dernières années par la commune d'Oran et qui doivent être intégrés à son patrimoine producteur ou non producteur de biens, notamment les centres culturels, les bibliothèques, les marchés, etc. La première opération de mise à jour du sommier de consistance de la commune avait été lancée en 2008, avec la mobilisation d'un nombre important d'agents au niveau de l'APC et des 12 secteurs urbains. Le recensement minutieux des biens communaux a permis de révéler que la commune dispose d'un riche patrimoine productif de revenus, malheureusement mal exploité. Sur la base de ce premier recensement, la commune d'Oran dispose de 1.434 logements, 127 locaux à usage commercial, 21 garderies, 12 stades, 02 fourrières canines, un marché de gros de fruits et légumes, un marché à bestiaux, 32 marchés de détail, un abattoir, 19 salles de cinéma, un centre équestre, 10 salles des fêtes, 02 grands parkings, 02 hôtels et deux centres de vacances. La commune possède aussi un important patrimoine non productif de revenus, composé, entre autres, de 188 écoles, 09 mosquées, 16 centres de santé, 158 jardins publics et espaces verts, etc. Néanmoins, notre source a tenu à préciser que la mise à jour du sommier de consistance est permanente, car chaque fois la commune intègre de nouveaux biens, alors que d'autres disparaissent. Le sommier doit, en principe, être déposé, chaque année, avec le budget.

L'exploitation à bon escient de ce patrimoine pourrait générer d'importantes rentrées pécuniaires à la commune. Malheureusement, les tarifs imposés jusqu'à présent sont jugés dérisoires. C'est, d'ailleurs, dans cette optique que de nombreux élus ne cessent de demander une révision à la hausse des tarifs de location, puisque la commune d?Oran souffre d'un manque latent de ressources financières. Nos sources signalent, par ailleurs, que des propositions allant dans le sens d'une révision totale des tarifs seront faites lors des prochaines réunions de la Commission économique et financière (CEF).