La mesure annoncée par le doyen de l'université d'Alger devrait profiter aux bacheliers dont les choix sont encore indécis ou encore méconnus pour n'avoir obtenu aucun de ces derniers.

 Les nouveaux bacheliers devraient disposer d'un délai jusqu'au 2 août prochain pour s'inscrire définitivement dans les facultés et filières qu'ils doivent rejoindre l'automne prochain. L'information a été donnée, jeudi dernier, par M. Rabah Cheriet, doyen de l'université d'Alger, lors d'une déclaration accordée à l'APS. Le doyen a précisé que si les délais prévus pour la clôture des listes d'inscriptions, arrêtés à la journée du 30 juillet, c'est-à-dire dans moins de trois jours, ne suffisaient pas, «ils pourraient être prolongés». Les retards devraient concerner les lauréats dont le premier choix n'a pas été validé par l'administration universitaire et qui pourraient se trouver dans des difficultés à hésiter entre telle ou telle filière parmi les très nombreuses et parfois déroutantes qui leur sont proposées. Ils seraient occasionnés aussi par la congestion que provoque, au niveau des différents services universitaires concernés, l'afflux important des nouveaux étudiants cherchant à s'acquitter rapidement des procédures d'inscription.

Pour cette raison, et à l'instar de celui d'Alger cité par M. Cheriet, tous les centres universitaires que compte le pays ont mobilisé un nombre important de leur personnel pour l'accueil des futurs inscrits et le bon déroulement de l'opération. Selon les chiffres du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, «pas moins de 146.366 bacheliers ont obtenu leur premier choix sur les dix spécialités proposées, soit 57,65% des bacheliers admis sur les 253.905 ayant rempli leurs fiches de vœux lors des inscriptions». 220.612 bacheliers de la session 2012, soit un taux de 86,89%, ont obtenu l'un de leurs cinq premiers choix, selon la même source qui a relevé que 96,70% des nouveaux bacheliers ont été orientés selon les dix premiers choix proposés, tandis que 8.371 bacheliers (3,3 %) n'ont obtenu aucun de leurs choix. Cette catégorie, qui se chiffre par milliers de lauréats, semble la plus incertaine et sans doute parmi celle qui avait le plus besoin du prolongement des délais d'inscription.