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SAÏDA : L'EAU DE SKHOUNA EN QUETE DE THERAPIE

par Ali Kherbache

Dans une enquête adressée au président de la République, des associations énumèrent une série de revendications pour permettre à la wilaya de Saïda de rejoindre le lot des régions « nanties » et au citoyen de voir SES CONDITIONS DE VIE AMELIOREES.

Outre le logement et le besoin pressant d'un centre hospitalier universitaire, l'actuel établissement ne répondant plus aux besoins, statut et personnel spécialisé obligent, les associations dénoncent la qualité de l'eau alimentant Saïda à partir de Aïn Skhouna. Cette eau du Chott Chergui ramenée et distribuée au chef-lieu, en passant par Aïn El-Hadjar, est décriée par les citoyens du fait qu'elle présente «une qualité chimique passable à médiocre avec un taux de sulfates dépassant la norme» constatent les laboratoires de l'ANRH, de la direction régionale Ouest dans le bulletin d'analyses du 23/10/99, confirmé par celui du 30/08/2009, qui alerte le consommateur quant au taux de sodium élevé, passant de 230 mg/l à 242 mg/l en dix ans. «Une croissance inquiétante» relève le responsable de la caravane médicale ayant sillonné les communes de la wilaya. D'autres experts consultés diront que «l'eau sulfatée sodique» pour les uns et «eau chlorurée sodique» pour les autres, engendre des maladies graves dont «l'insuffisance rénale, l'hypertension et ses conséquences, des troubles de l'appareil digestif par corrosion lente des organes? etc.».

D'ailleurs, les statistiques médicales ne pourront que confirmer les affirmations des experts et du citoyen, corroborées par celles de l'automobiliste qui utilise cette eau pour son radiateur. «Bien entendu, ceux qui s'alimentent des fonçages de la nappe minérale ne peuvent s'en rendre compte, mais la population subit les affres d'un élément nocif» utilisable pour l'industrie ou après dessalement, tel que prévu lors de l'étude préliminaire de ce projet ayant coûté une somme faramineuse dont une partie en devise forte.

«LA DISPONIBILITE DE L'EAU A SAÏDA DISPENSERAIT LA POPULATION D'UN FLEAU» DIRA UN PRESIDENT D'ASSOCIATION, SIGNATAIRE DE LA PETITION.