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Energies renouvelables : Coup d'envoi du 2ème Forum Asie-Monde arabe à Oran

par Ziad Salah

A l'ouverture du 2ème Forum Asie-Monde arabe sur les énergies renouvelables qu'abrite l'Université Mohamed Boudiaf (USTO), la ponctualité japonaise s'est heurtée au dilettantisme oranais ou méditerranéen.

Présente dès 8h30mn, une heure avant l'ouverture officielle arrêtée à 9h30mn, l'armada des scientifiques japonais a dû attendre une heure avant de pouvoir passer aux communications, une perte de temps que les Nippons ont du mal à s'expliquer. Ce retard est imputable à l'arrivée du wali d'Oran, accompagné par l'ambassadeur du Japon, devant sûrement venir d'Alger, pour donner le coup d'envoi officiel des travaux de ce séminaire. Rompus à la discipline, la plupart des hôtes d'Oran sont restés plantés à leur place pendant que les autres invités, étudiants, organisateurs, agents de sécurité et journalistes circulaient entre la salle de conférence et le hall comme dans une foire. Par ailleurs, le public, notamment estudiantin, a dû réaliser hier que la langue de Shakespeare est l'outil incontournable de la recherche scientifique de pointe. Et ça serait un acquis considérable ! Sur ce registre, signalons que dans la tribune, lors du cérémonial de présentation, un professeur algérien de l'USTO et la rectrice de ce même établissement se sont exprimés en anglais. Par contre, l'ambassadeur du Japon a basculé, allègrement, entre l'anglais et le français. Quant au wali, son statut de représentant de l'exécutif oblige, il s'est exprimé en arabe. Enfin, le représentant du ministère des Affaires étrangères a choisi la langue française. Ce dernier a tracé à coups de traits l'historique des relations entre l'Algérie et l'Empire du Soleil-Levant. Cette relation remonte à 1958, date de la naissance de l'Association d'amitié algéro-japonaise. Une année après, le Japon a permis au GPRA d'ouvrir une représentation à Tokyo.

Et quelques mois après l'Indépendance, c'est-à-dire en novembre 1962, le Japon a reconnu la République Algérienne Démocratique et Populaire fraîchement indépendante. Sur ce registre des rappels, l'ambassadeur du Japon a souligné que les deux pays fêtent le 50ème anniversaire de leurs relations bilatérales.

En milieu de matinée, ce sont deux conférenciers japonais qui se sont relayés pour signifier l'entrée effective dans le sujet. Encore une fois, les deux spécialistes japonais ont recouru à la langue anglaise pour exprimer ce qu'ils avaient à communiquer à l'assistance. Plusieurs étudiants et autres invités ont déploré le fait que les organisateurs n'ont pas mobilisé de traducteurs pour permettre à l'assistance monolingue ou bilingue de profiter des interventions programmées dans ce forum. Concernant les autres hôtes, on notera l'arrivée de chercheurs du Sultanat d'Oman, Du Royaume de Jordanie et du Royaume d'Arabie Saoudite. D'ailleurs, Gastli Adel, de l'Université de Mascate, devait intervenir lors de la première session d'hier, ainsi que Mokri Alaedine, chercheur dans un institut de Sciences et Technologie à Abou Dhabi.