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119 coupures de routes, 9 rassemblements et 5 marches en 2011

par A. El Abci

Au cours d'une conférence de presse animée hier, le chef de la sûreté de la wilaya de Constantine, Mostefa Benini, a fait le bilan des activités de ses services et particulièrement ceux de la sécurité routière et de la police judiciaire.

Concernant le premier point, il dira que 13 points noirs, posant de vrais problèmes à la circulation routière et ce, en raison principalement des travaux en cours afférents à la réalisation des projets structurants que sont notamment le tramway et le pont transrhumel, ont été recensés. Parmi ces points noirs, il citera la cité Sidi M'cid, le 4ème km, les allées Benbaatouche, la voie express de la cité Boussouf, l'entrée de la nouvelle ville Ali Mendjeli, l'avenue de l'ALN, les routes nationales n° 05, 20 et 27, etc. Et d'ajouter que, pour l'année 2011, 732 accidents qui ont causé le décès de 21 personnes et 955 blessés ont été enregistrés. A l'origine de ces accidents, le facteur humain compte pour près de 80%, et dans ce cadre, dira-t-il, la direction de la sûreté de wilaya a programmé le lancement d'une campagne de sensibilisation à l'adresse des automobilistes. Et de poursuivre par le bilan du service de la police d'urbanisme, qui assiste les moyens techniques de l'APC de Constantine dans sa lutte contre les constructions illicites, indiquant 22 opérations de démolition de bâtisses ou de plates-formes de bâtisses en cours de construction. Pour ce qui est du chapitre ordre public, il fera part de 1.454 cas d'atteinte à l'ordre public, dont les plus significatifs ont trait à 119 actions de barrages et de coupures de routes par le fait des citoyens en colère, de 09 rassemblements de protestations et de 05 marches de revendications.

Interrogé sur les chiffres de l'année 2010, il dira que la différence n'est pas significative. Abordant ensuite le bilan des activités des services de la police judiciaire, il soulignera que 8.397 affaires ont été traitées dont 4.662 résolues. En dépit des chiffres, précise-t-il, il s'agit surtout de la petite criminalité urbaine. Ainsi, les infractions dominantes concernent les coups et blessures volontaires et réciproques (661 cas), les violences avec destruction de biens d'autrui (103 cas) et les violences et voies de faits (380 cas), représentant près de 37% de la criminalité en général. Tandis que les délits contre les biens, c'est-à-dire les vols en général (699), les vols de véhicules particuliers (385), les vols à la tire (88), représentent plus de 54%. Les personnes impliquées dans tous ces crimes et délits sont des hommes, pour 4.498 cas, et des femmes, pour 3.899 cas, conclut-il.