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Des routes dégradées

par T. M.

Nous ne cesserons jamais de le répéter: plus nous avançons dans le temps, plus les choses se détériorent. En effet, dans le temps, des équipes de la DTP (direction des Travaux publics) parcouraient tous les jours les rues et ruelles des villes pour retaper la chaussée, ne laissant aucun trou, aucun nid-de-poule ni ornière. Nous voyions arriver les travailleurs, l'un poussant une brouette remplie d'enrobé à froid, un autre portant à bout de bras un bidon de goudron et les autres avec un balai métallique et une pelle. Le travail était fait proprement et on ne trouvait nulle part un trou ou une ornière. Présentement, de gros trous ornent les rues pendant des mois et des mois sans que personne ne pense à les combler, les automobilistes prennent de grands risques pour les contourner, ceux qui ne connaissent pas l'endroit et qui viennent de nuit à grande vitesse, sont obligés de freiner à la dernière minute ou se retrouvent dedans avec tous les dangers qui en découlent. Les piétons risquent aussi de se faire écraser car les automobilistes les serrant de près pour éviter de «passer dans le trou», surtout que dans la plupart des cas les trottoirs n'existent pas ou sont squattés par des véhicules qui y stationnent ou des commerçants qui y installent leurs marchandises. Pourtant il est très facile de remédier à cet état si les responsables communaux se souciaient un peu plus de la santé et du bien-être de leurs concitoyens et qu'ils désignent une équipe qui passent dans les rues régulièrement pour combler les ornières et les trous qu'ils trouvent, d'autant plus que cela ne coûte pas cher.