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Cité Bestandji : 26 familles attendent d'être relogées

par A. M.

Contacté hier vendredi à propos du cas des 26 familles de la cité Bestandji, dans le quartier des Maquisards, dont les demeures se sont effondrées à la suite des intempéries qui ont affecté dernièrement la ville des ponts et l'ensemble de la wilaya de Constantine d'une façon générale , M. Bahi Salah, directeur de la société d'architecture et d'urbanisme ( SAU) a déclaré «que le recensement de ces familles a été fait et leur dossier va être envoyé au chef de Daïra pour les mesures à prendre en vue de leur relogement».

Entre-temps, ces familles sont hébergées par des proches et des parents et seules 5 d'entre elles ont érigé des tentes dans le même quartier, pour s'abriter en attendant qu'une solution soit apportée à leur cas par les autorités de wilaya. «Cette dernière information, a tenu à préciser M. Bahi, découle des déclarations qui lui ont été faites par les intéressés eux-mêmes».

Signalons que la rue des Maquisards qui fait partie de l'ensemble du quartier bas du centre-ville traversé par la rue Kitouni Abdelmalek, est classée parmi les zones rouges touchées par les glissements de terrain. A l'instar des quartiers d'Aouinet El-Foul, terrain Amirouche, l'ancienne poudrière et d'autres, la rue des Maquisards, plus connu sous le nom d'Ouled-Braham, fait actuellement l'objet d'un recensement systématique des habitations précaires lancé par la SAU. A ce propos, le directeur de cette société nous a déclaré le même jour que ledit recensement est parvenu à un taux de 95 % dans l'ensemble de la vieille ville, y compris les quartiers concernés par des glissements de terrain. «Dans quelques jours, nous terminerons l'opération et le listing des habitations précaires sera remis au chef de Daïra», a affirmé le directeur de la SAU.

D'autre part, des habitants de la vieille ville, notamment au niveau des quartiers de Souika et de Rahbet Essouf, font état de la situation inquiétante de leurs demeures qui datent de quelques siècles, lesquelles ont été sérieusement affectées par les dernières pluies et ils craignent fort que celles qui vont venir durant cette saison hivernale ne les emportent définitivement en les laissant sans toit et avec le ciel pour unique couverture, «tant il est vrai, ajoutent-ils, que ces habitations sont arrivées à un état de précarité avancé et représentent un réel danger pour leurs occupants, généralement des familles nombreuses. Aussi, nous attendons avec impatience la distribution du quota de 500 logements qui a été promis à maintes reprises par le wali», ont conclu avec espoir ces résidents du quartier de Rahbet Essouf.