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Sit-in devant la direction des transports: Les taxis de la ligne Oran-Arzew en colère

par K. Assia

Plus de trente chauffeurs de taxis affiliés à l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), desservant la ligne Oran-Arzew, ont observé hier un sit-in devant la direction des transports pour dénoncer le mutisme des responsables face au problème du retour à vide que connaissent les taxis. En Effet, malgré l'installation d'une commission technique pour l'application de la réglementation, les chauffeurs de taxis se disent complètement ignorés par le premier responsable des transports pour signer le PV du rapport de cette commission et l'adresser aux autorités compétentes pour application. «Plus de quatre mois se sont écoulés et aucune solution n'a été apportée par les responsables pour résoudre un problème qui concerne uniquement cette ligne», a noté hier le chargé de l'organique à la section des taxis affiliés à l'UGCAA. Depuis des mois, ces chauffeurs, une fois arrivés à Arzew, sont obligés de revenir sans clients et vice versa pour ceux desservant Oran.

Au départ, les taxis avaient demandé l'application de l'ordre chronologique, c'est le cas pour Ain El Turck, chose qui a été refusée par leurs homologues d'Arzew. Ces derniers ont carrément opté pour la réciprocité du tour, une formule qui ne peut être appliquée malheureusement que pour les lignes inter-wilayas et non pour l'intercommunal comme c'est le cas à Arzew. Face au désaccord, les deux parties ont opté pour le retour à vide en attendant que la direction des transports tranche sur le dossier. Ainsi en dénonçant les préjudices qu'occasionne cette situation surtout que cette période coïncide avec la rentrée scolaire et universitaire, notre interlocuteur rappelle que les taxis travaillent depuis des mois à perte en l'absence d'une coordination que seule la direction des transports peut mettre en place. Hier, les protestataires étaient décidés à aller jusqu'au bout puisque les promesses de la direction des transports pour régler de manière définitive ce problème n'ont pas été respectées. Ainsi et en espérant qu'un terrain d'entente soit trouvée, les contestataires se disent prêts à entamer une autre action si la direction ne prend pas en charge le problème. Le collectif des taxis est décidé à fermer la direction des transports et à demander le départ du directeur si aucune solution n'est apportée d'ici là pour soulager ces chauffeurs de taxis qui, selon eux, ont tout tenté pour permettre aux deux parties d'exploiter cette ligne en application de l'article 17 de la loi d'août 93 qui régit ce volet.