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Cité 1.377 logements AADL: Les caves inondées font le bonheur des rats

par Djamel B.

Malgré les appels incessants et les nombreuses réunions tenues avec les responsables qui se sont succédé à la tête de l'AADL, les habitants de la cité 1.377 logements AADL, Haï Emir Abdelkader (La Pépinière), font toujours face à d'innombrables problèmes qui empoisonnent leur quotidien. Selon les responsables du comité de quartier «Emir Abdelkader», à maintes reprises, les services concernés ont été interpellés pour prendre en charge les caves inondées, mais rien n'a été fait. «A ce jour, les caves n'ont toujours pas été vidangées et les habitants doivent faire face aux odeurs nauséabondes et à la prolifération des moustiques et autres insectes nuisibles, notamment durant l'été», assure le président de l'association, M. Bouhedli. Outre le problème des caves, le même responsable s'est étalé sur de nombreux autres problèmes, notamment le château d'eau, qui demeure toujours sans mur de clôture, l'espace vert achevé en avril dernier, mais qui se trouve actuellement sans entretien, l'entretien de l'environnement immédiat des établissements scolaires, notamment le nettoyage et le désherbage?

«Il y a aussi le problème de la prolifération des décharges sauvages qu'il faudrait prendre en charge par les services concernés», ajoute le même interlocuteur. Ce dernier signale, d'autre part, les pannes fréquentes des ascenseurs. «Imaginez un peu le calvaire d'un habitant d'une tour de 15 ou 16 étages», souligne le président de l'association. Pourtant, les membres de l'association affirment que chaque locataire paye entre 2.300 et 2.600 DA de charge. «Certains locataires ont décidé de prendre en charge l'entretien des espaces verts près de l'entrée des immeubles», ajoutent les membres de l'association. «Nous avons tenu des réunions avec tous les directeurs qui se sont succédé à la tête de l'agence, et ce depuis 2008, mais les problémes étalés le premier jour subsistent toujours», soulignent les représentants des habitants. Pour conclure, nos interlocuteurs affirment qu'une correspondance sera adressée incessamment au wali d'Oran portant les signatures de tous les habitants, lui demandant de prendre les mesures qui s'imposent pour que les revendications des habitants soient prises en charge dans les plus brefs délais.