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Un bureau régional de l'UNPEF pour défendre les droits des contractuels

par S. M.

L'Union nationale des professionnels de l'Education et de la Formation (UNPEF) semble préoccupée par la situation des enseignants contractuels. Un bureau régional sera installé, le samedi 2 juillet prochain, au siège de l'organisation syndicale à Oran pour défendre les revendications de cette frange, a-t-on appris dimanche de sources syndicales. Cette future section syndicale, qui devra regrouper les contractuels de tous les cycles, aura pour mission de transmettre les revendications socioprofessionnelles des concernés et en particulier le droit à la titularisation. Parmi les 1.000 contractuels du secteur de l'Education de la wilaya d'Oran, nombreux sont ceux qui n'ont pas bénéficié de l'opération d'intégration menée, tambour battant, par la tutelle, et ce, pour divers motifs (non conformité de la spécialité étudiée avec la fonction exercée, inexistence de postes vacants?). Le ministre de l'Education nationale avait annoncé, jeudi dernier, devant l'APN que 30.000 enseignants contractuels seront titularisés, à titre exceptionnel, durant la prochaine rentrée scolaire, rappelle-t-on. Il avait toutefois signalé que l'intégration des contractuels se déroulera en respectant les normes et lois bien définies et applicables à tous les secteurs en matière de recrutement. Une commission conjointe (Fonction publique et ministère des Finances) a été mise sur pied pour examiner les modalités de titularisation de ce nombre important d'enseignants, durant la prochaine rentrée des classes. Les enseignants vacataires sont montés au créneau pour exiger l'élargissement de l'opération de régularisation des contractuels à tous les enseignants suppléants et vacataires, notamment ceux qui n'ont pas réussi à obtenir un poste vacant durant l'année scolaire en cours. «Certains d'entre nous ont enseigné près de cinq années en tant que vacataires ou suppléants. Aujourd'hui, nous nous retrouvons exclus de l'intégration pour la simple raison qu'on n'a pas pu obtenir un poste durant cette année scolaire», regrettent les concernés. Ces derniers avaient essayé, à maintes reprises, de tenir un sit-in devant la présidence de la République pour appuyer leurs revendications. Ils avaient également adressé une lettre ouverte accompagnée d'une pétition au président de la République et au ministère de tutelle. Ils réclament notamment la prise en considération de l'ancienneté pour leur intégration.