Les plongeurs de la Protection civile de l'unité relevant de Bouiseville ont repris les recherches, tôt dans la matinée d'hier, pour tenter de retrouver le corps d'un disparu en mer. Ces éléments procèdent cycliquement entre la plage de Beauséjour, lieu de la disparition, et celle de St Germain, à un vaste ratissage. Le jeune malheureux, répondant aux initiales K.H., âgé de 18 ans, demeurant dans la localité de Sidi Chahmi, à quelques encablures de la sortie sud d'Oran, se serait noyé et aurait été emporté par les forts courants marins dans l'après-midi de vendredi. Selon des sources concordantes, cet adolescent a tenté de braver une mer déchaînée ce jour-là, et ce en dépit de l'absence de surveillants de baignade en cette période de l'année. La hausse de la température qui a prévalu durant le week-end l'aurait incité à se baigner au niveau de la plage de Beauséjour, sise dans la commune de Aïn El-Turck, indiquent encore nos sources.

Aussitôt alertés par des habitués de cette plage, les plongeurs de la Protection civile ont entamé vainement une vaste opération de recherches dans la zone signalée. En raison d'une mer fortement agitée, les recherches ont été suspendues temporairement tard dans la nuit de vendredi pour reprendre hier matin à la faveur d'une certaine accalmie.

Il importe de rappeler dans ce contexte que trois pêcheurs ont disparu dans cette même zone près de six mois auparavant. Malgré les recherches déclenchées aussitôt par les plongeurs de la Protection civile avec la collaboration des riverains de la commune côtière de Aïn El-Turck, les corps des trois malheureux, parmi lesquels figure un adolescent, n'ont pu être retrouvés à ce jour.

En dépit de la forte houle qui prévalait ce jour-là, ces trois pêcheurs avaient pris la mer sur une embarcation de fortune à partir de la plage de St Germain, située dans ladite commune. Ils avaient l'intention de remonter leurs filets qu'ils ont jetés quelques heures plus tôt au large de cette plage. La Protection civile a été alertée par d'autres pêcheurs, des proches des disparus, inquiets du retard accusé pour leur retour au rivage, qui augurait la pire des hypothèses.