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Les riverains du boulevard de l'Industrie se plaignent: Une décharge sauvage au centre-ville

par Djamel B.

Des habitants du boulevard de l'Industrie, du boulevard Hammou Boutlélis et de la rue Ettabari viennent de lancer un appel pressant au maire d'Oran et aux responsables du secteur urbain Sidi El-Bachir pour intervenir et prendre les mesures qui s'imposent contre les propriétaires d'un terrain au niveau de l'impasse Riga, transformée en décharge à ciel ouvert.

Le terrain en question est une assiette récupérée après l'effondrement de deux immeubles en ruine, il y a plus de deux décennies. Laissé à l'abandon et sans clôture, le terrain s'est transformé en décharge au vu et au su de tout un chacun. Pourtant, les habitants n'ont cessé d'interpeller les responsables pour trouver une solution et mettre un terme à leur calvaire. Outre les odeurs nauséabondes et la prolifération des rongeurs, des chats et des chiens errants, l'endroit attire aussi chaque jour les délinquants en quête de beuveries. Selon les habitants du quartier, il est inconcevable qu'un terrain situé au centre-ville soit laissé à l'abandon, alors même que les autorités locales se plaignent du manque latent de terrains à bâtir au niveau de la ville d'Oran.

«Les services de la commune doivent intervenir et inciter le propriétaire à entourer le terrain par une clôture et assurer un gardiennage du site. Si, effectivement, il est prévu un projet sur cette assiette, on se demande pourquoi, après plus de deux décennies, il n'a toujours pas été lancé», soulignent les habitants du quartier. Ces derniers précisent que l'assiette en question se trouve à proximité de deux écoles primaires et d'un hôtel standing en cours d'achèvement.

«C'est surtout en été que la situation empire, car nous sommes contraints de fermer fenêtres et volets pour éviter les nuées de moustiques et les odeurs nauséabondes», assurent nos interlocuteurs. Las d'attendre une intervention des services concernés, les habitants ont décidé d'interpeller directement le wali d'Oran. A ce titre, une correspondance accompagnée d'une pétition lui sera adressée dans les tout prochains jours.