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L'OPGI veut sévir

par J. Boukraâ

Pas moins de 95 locataires ayant entrepris des transformations ayant touché les appartements et parties communes ont été traduits en justice par l'Office de promotion et de gestion immobilière. Les locataires avaient effectué des modifications ou des aménagements sans autorisation. Ces appartements sont répartis sur plusieurs quartiers et cités notamment à Hai El Yasmine et Hai Ennour à Bir El Djir, Arzew, les Amandiers, Yaghmoracen et au centre-ville. L'opération entre dans le cadre de l'assainissement de son parc immobilier et la lutte contre toutes les formes de dépassement se poursuit toujours par les services de l'Office de promotion et de gestion immobilière d'Oran. Avant de transférer leurs dossiers vers la justice, l'OPGI avait adressé des mises en demeure à ces locataires pour la remise en l'état initial de leurs logements dans un délai d'une semaine. Une fois le délai accordé à ces locataires expiré, les dossiers de ces locataires ont été transférés à la justice. Par son recours à la justice, l'OPGI a sans doute voulu prévenir d'autres cas et d'autres entraves au respect de l'état des logements. Une opération similaire a été menée l'année dernière à Oued Tlélat. A l'issue de cette opération, l'OPGI a pu ester en justice cinq locataires, bénéficiaires des 94 logements sociaux à la cité Mohamed Boudiaf pour avoir réalisé des modifications, surtout au niveau des balcons. Pour l'Office, les locataires doivent respecter les clauses du bail de location. Dans des cas pareils, différentes sanctions peuvent être prises, soit des dommages et intérêts, soit la remise du balcon dans son état initial, soit encore la résiliation du bail de location. L'Office de promotion et de gestion immobilière de la wilaya d'Oran a pu, par ailleurs, ester en justice 50 personnes pour squat de caves dans la ville d'Oran. L'année écoulée, 124 personnes ayant squatté des caves à Arzew ont été également traduites en justice. Ces personnes avaient squatté des caves. Ils ont des pétitions signées par les riverains et légalisées auprès des services de la commune dont ils se prévalent comme autorisations et justificatifs de leur présence dans ces lieux. D'autre part, les services de l'Office de promotion et de gestion immobilière d'Oran (OPGI) peinent à recouvrir les loyers. Le montant des créances impayées a atteint cette année les 50 milliards de centimes. Malgré les facilitations accordées par l'OPGI à ses clients pour régler leurs factures impayées de loyers, l'Office de promotion et de gestion immobilière d'Oran enregistre des créances et ce sont des milliers de locataires qui font la sourde oreille, ce qui cause d'énormes préjudices à cet organisme.

Dans ce cadre, les 14 unités commerciales de l'OPGI ont été aménagées pour accueillir les citoyens dans de bonnes conditions. Les agents de recouvrement de l'office ont bénéficié de stages de perfectionnement pour le traitement des dossiers des mauvais payeurs qui auront droit à des échéanciers pour le règlement de leurs dettes sur la base d'engagements. Des paiements à tempérament sont prévus en tenant compte de l'évolution de chaque cas.