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Grève des greffiers à Constantine

par A. Mallem

Les greffiers relevant de la cour de Constantine ont déclenché, mercredi après-midi, une grève partielle et ouverte qui a perturbé le fonctionnement des services, surpris et gêné les usagers malgré que les grévistes aient tenu à assurer le service minimum.

 Selon des représentants des grévistes qui n'ont pas voulu être cités par leurs noms, «pour des raisons évidentes», ont-ils dit, leur mouvement sera plus accentué à partir de la journée de demain dimanche, après la concertation sur la démarche à suivre pour mener la grève qui a été engagée avec leurs collègues des six tribunaux dépendant de la cour de Constantine, en l'occurrence ceux de Chelghoum Laïd, Ferdjioua et Mila dans cette dernière wilaya, et ceux de Ziadia, Zighoud Youcef, El-Khroub ainsi que le siège du pôle pénal spécialisé élargi, de l'avenue Boudjeriou de Constantine. Les revendications avancées par les grévistes s'articulent globalement autour de la revalorisation des salaires.

 Rencontré jeudi au niveau du tribunal de Ziadia, le chargé de la communication des grévistes a expliqué que le débrayage a été décidé cette fois pour exiger de l'administration de tutelle la régularisation des arriérés des augmentations accordées en 2008 et que plusieurs agents greffiers n'ont pas perçues jusqu'à ce jour. «Nous demandons également la révision de la décision de l'administration à propos du problème des logements de fonction que les fonctionnaires de la justice sont obligés de quitter une fois admis à la retraite, le règlement vers plus d'équité de la question des promotions internes», a-t-il affirmé. Jusqu'à jeudi en fin d'après-midi, l'administration n'a engagé aucun dialogue avec les grévistes et il n'a pas été possible d'entrer en contact avec les responsables hiérarchiques pour connaître leur opinion sur la question.