Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Mers El-Kébir: Bitumage de chaussée et désagréments

par Houari Saaïdia

Des travaux d'entretien de la route RN 2, reliant Oran à Mers El-Kébir, ciblant le tronçon entre Haï Dada Youm (ex-Sainte Clotilde) et la Pêcherie, sont en cours. L'opération menée par la DTP consiste en le revêtement en tapis bitumeux de la chaussée, sur une longueur de 4,2 km, confiée à l'entreprise publique EGTO, pour un délai de 45 jours, a-t-on appris auprès de la Direction des travaux publics. Pour les usagers fréquentant régulièrement la corniche, «il était temps qu'on réhabilite ce segment routier laissé tel quel depuis de longue date». Néanmoins, il est à noter que cette intervention a lieu plusieurs mois après une opération similaire ayant porté sur la section entre Mers El-Kébir et Aïn El-Turck.

 D'aucuns estiment que le timing de ce chantier est approprié, que ce soit par rapport à la météo qu'au regard du trafic qui oscille entre «faible» et «moyen» en cette période de l'année, sur cette desserte à grand flux. Cependant, un encombrement, qui prend, par moments, l'allure d'un long embouteillage, est enregistré au niveau de l'axe longeant Mers El-Kébir. Hier, par exemple, ce tronçon s'est mû en un véritable «point noir», une petite scène cauchemardesque, pour les automobilistes, notamment ceux allant dans le sens Aïn El Turck-Oran. Le début d'asphyxie a lieu à l'entrée de La Marsa en venant d'Aïn El-Turck. La situation dans le sens inverse n'est pas moins mauvaise, puisque c'est tout le segment qui commence pratiquement depuis le dédoublement jusqu'à la station-service de Mers El-Kébir qui se transforme carrément en bouchon, notamment aux heures de pointe.

Ces désagréments, bien qu'ils soient inévitables, peuvent être néanmoins atténués pour peu que le chantier soit accompagné d'un dispositif de sécurité et de régulation de la circulation adéquat. Ce qui n'est malheureusement pas le cas. C'est vérifiable sur place. Il est clair que les agents de police mobilisés à cet effet et qui se comptent sur les doigts d'une seule main sont dépassés par l'ampleur de la situation. Raison pour laquelle «un renfort» s'avère plus que nécessaire. Une autre disposition, qui mérite en tout cas qu'on y réfléchisse, consiste à dévier le flux, lors des pics ingérables, vers le VC 1, dernièrement réhabilité. Il est vrai que le détour est un peu long, mais cela permettra de désembouteiller la RN 2 à coup sûr, d'autant que cette variante ne s'emploie que pour une brève durée. Selon la même source, l'axe longeant Mers El-Kébir ne représente que «le plancher d'essai», pour s'en tenir au jargon DTP, c'est-à-dire, en d'autres termes, un tronçon pour la mise en épreuve des moyens du projet.