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Habitat: Du nouveau pour le contrôle technique de la construction

par Djamel B.

Les pouvoirs publics viennent de créer le CTC (Contrôle technique de la construction) national à travers le regroupement des CTC (Centre, Est, Ouest, Sud et celui de Chlef) sous la bannière d'une seule entité dénommée «groupe CTC», placée sous la tutelle du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme.

 C'est ce qu'a annoncé hier le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme M. Noureddine Moussa lors d'une rencontre sur les CTC. Le centre a été créé dans le but «d'unifier les efforts» des cinq centres régionaux déjà existants. Selon le ministre, cette opération vise notamment «à mettre fin à la mauvaise concurrence qui existait entre les cinq CTC régionaux et à unifier leurs efforts, procédures et méthodes de travail». Toutefois, M. Moussa a précisé que les cinq CTC continueront à exercer sous forme de filiales régionales. Le ministre a appelé, à cette occasion, à la création par le CTC national d'un observatoire qui sera chargé du suivi de la qualité des constructions. Il a recommandé également la mise en place d'un «label qualité» que le groupe CTC délivrera aux meilleurs entrepreneurs et fabricants de matériaux de construction, en guise d'encouragement. Créé en 1971, le CTC a pour principale mission de prévenir les aléas et les risques techniques pouvant survenir lors de la réalisation des bâtiments et des ouvrages de génie civil. «Une simple erreur de calcul dans l'élaboration des plans de construction d'un équipement ou l'utilisation de matériaux inadéquats peuvent avoir de graves conséquences», a expliqué le ministre. D'autre part et à propos du relogement, M. Moussa a indiqué à la presse, en marge de cette rencontre, que les commissions chargées du relogement des familles résidant dans des habitations précaires s'attellent à satisfaire, en priorité, les plus nécessiteux. «Les commissions chargées du relogement travaillent sur la base d'une réglementation et de critères prédéfinis en vue de satisfaire, en priorité, les gens qui sont plus nécessiteux que d'autres», a-t-il précisé. Soulignant la «complexité» de l'acte de construire qui nécessite à la fois du temps et des moyens importants, M. Moussa a indiqué: «Nous comprenons tout à fait les familles qui attendent d'être relogées. Nous leur demandons seulement de s'armer de patience car le programme amorcé par l'Etat pour la résorption des habitations précaires se poursuit». Le ministre a évoqué, dans ce contexte, les efforts de l'Etat pour la résorption des habitations précaires qui, a-t-il dit, «est le résultat d'un cumul d'une quarantaine d'années». A une question sur le squat de logements nouvellement construits à Tébessa et à Souidania dans la wilaya d'Alger, le ministre a indiqué que «les choses sont rentrées dans l'ordre».