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Ghardaïa: Jadis, une belle ville?

par Aïssa Hadj Daoud

Ghardaïa était jadis, bien qu'enclavée et renfermée sur elle-même, une belle ville simple mais accueillante et bien propre. Les violentes inondations de 2008 ont déterré les souffrances de plusieurs quartiers du chef-lieu de la wilaya de Ghardaïa. Quartiers sinistrés depuis des décades. L'urbanisation rapide de ces deux dernières années a causé de sérieux problèmes, la saturation de certains réseaux d'assainissement et une atteinte à l'environnement. Bien que le problème de pollution soit circonscrit particulièrement aux principaux centres urbains du chef-lieu de la wilaya, il n'en demeure pas moins que ces centres génèrent quotidiennement d'importantes quantités de détritus causant d'énormes atteintes à l'environnement. A titre illustratif, d'énormes quantités de ces débris sont inconsciemment déversées aux abords des oueds. «Dans l'oued M'Zab au niveau de la palmeraie, Ahbas et Bahmani et à Belghanem au niveau du pont El-Hamrias». D'énormes quantités de déchets constitués de matières organiques et plastiques et de matières hétérogènes sont délibérément déversées dans ces mêmes lieux. L'autre phénomène de pollution est gravement constitué par les rejets des eaux usées au niveau du nouveau mur de soutènement de l'oued M'Zab, à proximité du pont Addaoud. Ces renvois sont notamment causés par l'obturation de toutes les canalisations des eaux usées émanant du quartier «Babaouldjema». De grandes mares marécageuses de ces eaux usées stagnantes risqueraient fortement de fragiliser ce mur de soutènement nouvellement construit. Toutefois, les habitants de ce quartier déplorent la situation quant à leur état de santé. Pour améliorer les conditions et le cadre de vie de la population, les habitants du quartier «Babaouldjema» se demandent: est-ce, au fait, seulement une affaire de moyens?