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Médéa: Des carences à combler

par Rabah Benaouda

C'est une enveloppe financière très conséquente de pas moins de 2.470 milliards de centimes dont vient de bénéficier la wilaya de Médéa, relative à son budget pour l'année 2011 et dont l'annonce a été faite par le wali de Médéa, M. Brahim Merad.

Une annonce faite, dans la matinée de mercredi dernier, à l'ouverture des travaux de la quatrième et dernière session ordinaire de l'APW de Médéa, pour l'année 2010, en présence des autorités locales civiles et militaires, des 19 chefs de daïra et 64 P/APC que compte la wilaya de Médéa, de l'exécutif au complet ainsi que des représentants de la société civile et du mouvement associatif. Comme étaient également présents les parlementaires des deux chambres. Une session dont la tenue, prévue à la fin du mois de décembre écoulé, a été retardée suite aux évènements malheureux qu'avait connus le pays.

 S'étant étalés sur deux journées pleines, ces travaux n'ont pris fin que tard dans l'après-midi de jeudi dernier, avec l'adoption, par la composante de l'APW, d'une recommandation présentée par M. Brahim Merad et relative à «la récupération d'un terrain agricole qui avait été, auparavant, intégré dans le tissu urbain de la commune d'El Omaria, chef-lieu de daïra, situé à 41 km au nord-est de Médéa». Une adoption qui venait après celles relatives aux deux autres dossiers à l'ordre du jour de ces travaux : les forêts et la culture, et sur lesquels nous reviendrons en détails, dans nos prochaines éditions. Prenant le premier la parole, le P/APW de Médéa, M. Ali Boudine axera sa longue intervention sur notamment «le travail colossal qui nous attend tous, autorités administratives comme élus et citoyens, pour mener à bien le programme de développement socio-économique de notre wilaya» dira-t-il. Et d'ajouter : «une mission dont la réussite dépend de la prise de conscience et l'esprit responsable de tous. En d'autres termes, le bannissement du laisser-aller, de la mauvaise coordination entre les différentes administrations, du mauvais choix des bureaux d'études et autres entrepreneurs?» Et Ali Boudine d'enchaîner en mettant, encore une fois, l'accent sur «la lutte contre ce fléau des stupéfiants qui est en train de détruire notre jeunesse, voire notre société. Une lutte sans merci qui doit être menée sans relâche à travers une sensibilisation continue et soutenue à laquelle doivent nécessairement participer les parties les plus influentes sur notre société: la cellule familiale, les mosquées, les établissements scolaires et universitaires?» une intervention qui sera clôturée par un autre sujet d'importance: l'environnement qui ne cesse de se dégrader de jour en jour, dont M. Ali Boudine dira: «La sonnette d'alarme a été tirée depuis bien longtemps déjà. Il ne nous reste plus, aujourd'hui, qu'à agir de façon efficace?». Lui emboîtant le pas, le wali de Médéa M. Brahim Merad, entamera son intervention sur les visites qu'il vient d'effectuer, entre le 25 novembre et le 06 décembre, dans 16 des 19 daïras que compte la wilaya.

 «Elles m'ont effectivement permis de prendre connaissance, dans une très large proportion des réalités de la wilaya de Médéa dont plus précisément les conditions de vie des citoyens, les difficultés qu'ils rencontrent dans leur vie quotidienne? et ce qu'il y a lieu de faire pour répondre à leurs nombreuses attentes, légitimes, et qui se résument au logement, à l'emploi, aux routes, au désenclavement, à l'eau potable, la santé, la scolarité de leurs enfants?». Et M. Brahim Merad de terminer son intervention par l'annonce de cette enveloppe financière pour permettre assurément de répondre à ces attentes des citoyens de la wilaya de Médéa. Pour peu que nos actions soient réalistes, rationnelles et en adéquation totale avec les véritables besoins de nos citoyens. Ce qui nécessite la véritable maturation pour tous les projets, tous secteurs confondus, que nous allons engager. Comme il serait utile de vous rappeler, encore une fois, que j'ai besoin de l'aide et de la sollicitude de tous : responsables administratifs, assemblées élues et citoyens».