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Les habitants de Sméide vident leur sac

par A. El Abci

Lors de sa tournée, hier, à travers la daira d'El Khroub, le wali de Constantine a entrepris une visite dans la commune d'Ain S'mara pour un premier contact direct avec les citoyens afin d'écouter leurs préoccupations et inspecter, par ailleurs, l'état d'avancement des projets en cours de réalisation.

 Le groupement d'habitations du «13ème Kilomètre», situé à l'entrée de la ville d'Ain S'mara, a constitué une halte pour le chef de l'exécutif de la wilaya et sa délégation. En effet, c'est à cet endroit de plusieurs hectares qu'a échu le projet de réalisation de 320 logements socio-locatifs. Projet sur qui de grands espoirs sont fondés, autant de la part des autorités locales que celle des citoyens concernés, pour l'éradication de l'habitat précaire et des bidonvilles qui se multiplient dans la région. Selon les rapports des services techniques, le taux d'avancement des travaux de ces logements sociaux est à 90%, affirment-ils. La deuxième station de la visite du wali dans cette commune semi-rurale, a été la localité de Sméide où il a eu à s'attarder et à constater de visu, la progression des travaux d'aménagement et de finition de logements ruraux.

Nourredine Bedoui a écouté, ensuite, les doléances des 47 familles qui habitent cette localité se rapportant au raccordement de leur village au réservoir d'eau potable qui se trouvant tout proche et qui approvisionne le chef-lieu de la commune Ain S'mara. «Il en est de même pour le gaz, qui manque atrocement à ces familles qui souffrent beaucoup pour s'approvisionner en gaz butane, surtout l'hiver, saison qui s'annonce, cette année, particulièrement froide».

 Et les habitants de poursuivre «nous sommes obligés d'aller chercher les bouteilles de gaz butane et à en acheter plusieurs à la fois, parce que le point de vente est à 3 km». Et d'ajouter «ce qui nous handicape davantage, c'est le fait de résider dans une région très boisée. Ainsi, nous pâtissons énormément de l'absence d'aménagement de pistes forestières pour nous sortir de l'isolement et nous permettre, par la même occasion, de vendre nos produits au marché ou de nous approvisionner».

A tous ces problèmes, le wali a promis de trouver des solutions.