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Maraval: Des habitants dénoncent l'abattage clandestin

par Rachid Boutlélis

Les effets néfastes de l'abattage clandestin de la volaille, en particulier, inquiètent grandement les locataires de la cité des Oliviers, sise dans le quartier de Maraval.

Ces riverains ont déjà été signataires, quelques semaines auparavant, d'une pétition pour revendiquer une opération d'assainissement visant à éradiquer cette activité illicite, qui se pratique dans un espace vert à proximité de leur lieu de résidence.

Le marché informel du quartier de Maraval est devenu, au fil du temps, le lieu de prédilection de l'abattage clandestin de la volaille, ainsi que de sa revente et ce, avec tous les énormes désagréments et les risques d'épidémies auxquels est exposée ainsi la population demeurant dans les alentours, notamment les enfants. «Les abats et les restes de cette pratique interdite, en principe, par la loi, attirent toutes sortes d'animaux nuisibles. Nombre d'enfants ont été mordus par des chiens errants. Certains ont chopé une maladie en jouant prés de ces lieux», a fait remarquer un membre du comité de ladite cité, avant de renchérir que «des opérations ont été, certes, menées par les agents relevant du secteur urbain d'El Othmania, en collaboration avec les services de police, mais cela s'est avéré insuffisant. Les contrevenants reviennent toujours à chaque fois le lendemain». Le même son de cloche se fait entendre chez les familles demeurant dans ladite cité et ses abords immédiats, qui interpellent les autorités locales sur ce malheureux état de fait. Il importe de noter que cette grave infraction a pris une ampleur alarmante à Oran ces dernières années. De la viande de volaille et ovine, n'ayant pas été, au préalable, soumise à un contrôle sanitaire, est proposée à la vente sur des étals de fortune dans la grande majorité des marchés.

Celui de la daïra d'Aïn El Turck, sur le littoral ouest, est également logé à la même enseigne. Là aussi, le constat est flagrant. «Les ménagères n'ignorent pas d'où provient cette viande, mais cela ne les empêchent pas d'en acheter», a fait remarquer le gérant d'un établissement versé dans la vente de viande surgelée.