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Traduire pour se développer

par A.M.

La traduction en tant que vecteur du développement des sciences et des techniques a fait l'objet du troisième colloque national qui a été ouvert, hier, à l'université de Constantine par le laboratoire langues et traduction.

 Cette rencontre de deux jours, les 7 et 8 juillet, est animée par des cadres et enseignants universitaires de rang doctoral, à travers des communications qui situent la place et l'importance de cette discipline dans la transmission du savoir véhiculé par les langues tout en dressant un état des lieux de la traduction en Algérie et ses perspectives d'avenir.

 Ces communications s'articulent autour de quatre axes essentiels : l'apport de la traduction dans le développement des sciences, de l'économie, des sciences sociales et de la culture. Pour le Dr. Hassan Boussaha, directeur du laboratoire et organisateur de la rencontre, la question de l'importance de la traduction dans le développement ne se pose pas. «Cette discipline est un instrument de développement dans tous les secteurs, et nous allons tenter de démontrer cette thèse au cours de notre colloque, en évoquant les cas des pays développés.

 A titre d'exemple, un collègue va parler de la traduction dans le domaine de la physique nucléaire, des langues vivantes qui sont à la pointe des sciences et des techniques», indique M. Boussaha. Selon ce dernier, les grandes nations réservent aujourd'hui une place de choix à cette discipline qui, d'ailleurs, se pratique chez nous depuis plus d'un siècle».