Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Aïn-Témouchent: 43 milliards de dinars pour 2011

par Belhadri Boualem

Avant-hier, le wali d'Aïn-Téqmouchent monsieur Mohamed Bouderbali s'est réuni avec les membres de l'Exécutif qui font partie de la commission d'arbitrage invitée à connaître les résultats des propositions de projets de développement local (PSD et CD) susceptibles d'être retenus au titre de l'exercice 2011 et de connaître l'évolution du programme lancé en 2010. Ainsi, il a été relevé que le taux de consommation des crédits était de 10% au 30 avril 2010, un seuil identique à celui de l'année passée à la même date lit-on dans le communiqué de presse transmis à notre bureau. Cependant, la consommation des crédits pour les PCD a atteint 20% à la même date de référence. Le premier responsable de la wilaya a mis l'accent sur la nécessité de renforcer les moyens de réalisation des programmes pour les faire aboutir dans les délais contractuels tout en insistant sur la consommation des crédits à des taux correspondant à l'évolution des travaux. Monsieur Mohamed Bouderbali a par ailleurs remarqué que la quasi-totalité des projets de 2010 ont été inscrits et lancés sauf quelques uns nécessitant des réponses des départements centraux des ministères concernés et ce pour moult raisons dont principalement celles demandant plus de maturation dans les études, un préalable pour avoir l'aval d'inscription. Aussi le wali a ordonné séance tenante, l'ensemble des directeurs d'exécutif, concernés par ces situations, pour finaliser les dossiers ayant fait l'objet de réserves et de les lancer sans tarder pour l'exercice 2011, pas moins de 27 opérations, tous secteurs confondus, devraient être réévaluées pour une enveloppe globale de 763 millions de dinars alors que les nouvelles inscriptions ciblent 161 opérations estimées à 43 milliards de dinars.

 Le secteur des travaux publics engrange 15,9 milliards de dinars, celui de la jeunesse et des sports a besoin de 5,9 milliards de dinars et les secteurs de l'hydraulique de la santé, de l'éducation et des infrastructures administratives se partagent une enveloppe de 1,2 milliard de dinars. Certains projets de développement ont besoin de rallonges budgétaires d'où l'urgente nécessité de compléter les dossiers, argumentations à l'appui, pour pouvoir les réévaluer. Sur ces cas précis, le plan est rigoureux et demande des justifications fondées et basées sur des études bien étoffées.

 Le programme 2011 doit être conçu et vu sous l'angle de complémentarité des efforts déployés l'année d'avant à même de rattraper les retards constatés et ce en conformité avec l'aménagement du territoire entrepris ces derniers temps, par la wilaya pour asseoir les fondements du développement durable, un préalable incontournable et nécessaire pour créer les conditions favorables de la promotion des investissements dans différents domaines économiques.