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Le corps d'un nouveau-né dans une décharge à Béthioua Le chantier du tramway arrive au centre-ville: Le cauchemar des automobilistes continue

par Sofiane M.

Le corps sans vie d'un nouveau-né de sexe masculin a été découvert, avant-hier, abandonné dans une décharge à Béthioua. Selon les premiers éléments d'information, il s'agit d'un nouveau-né de quelques heures. La dépouille mortelle a été évacuée vers la morgue. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet acte.

 J. B.





Le chantier du tramway va s'étendre dans les prochaines semaines au centre-ville, au grand dam des usagers de la route.

« Nous allons commencer à pénétrer graduellement dans deux semaines dans les grandes artères du centre-ville.

 Nous allons procéder par étape pour éviter au maximum les désagréments causés par la fermeture des grandes rues commerçantes de la ville», nous ont confié des sources autorisées à la wilaya. L'extension des travaux du tram au centre-ville était prévue pour le début de l'année, mais les autorités locales avaient finalement décidé de reporter les travaux pour ne pas perturber la tenue de la 16e conférence internationale du gaz naturel liquéfié prévue entre le 18 et le 22 avril en cours.

 Les équipes du consortium algéro-espagnol Tram Nour vont s'engager dans deux semaines dans l'avenue Aspirant Hammou Mokhtar à El Makkari (ex- avenue St Eugène). Il s'agit de la partie entre l'Hippodrome et la 4e sûreté urbaine. Le chantier devra s'étendre également à la rue Mohamed Boudiaf (ex-Mostaganem) et à la place du 1er Novembre 1954 (ex-place d'Armes), précise-t-on de même source.

 Le cauchemar des usagers de la route, mais aussi des commerçants de ces grands axes routiers ne fait ainsi que commencer. Le prolongement du chantier vers les grandes artères commerciales de la ville aura en effet comme conséquence inéluctable la fermeture totale à la circulation automobile, puisque l'étroitesse de l'avenue Aspirant Hammou Mokhtar et de la rue Mohamed Boudiaf ne permet pas de procéder à des fermetures partielles, comme c'est le cas sur l'avenue de l'ALN (ligne U). Pour l'avenue Aspirant Hammou Mokhtar, le trafic automobile sera dévié durant plusieurs mois vers les petites ruelles parallèles, alors que pour la rue de Mostaganem, il est difficile de trouver une déviation pour relier le boulevard Emir Abdelkader à cause du relief accidenté de cette zone de la ville. Les commerçants de ces deux axes très fréquentés seront les plus pénalisés par les travaux du tram, en particulier ceux de la rue Mohamed Boudiaf. L'interdiction de circulation dans la rue de Mostaganem va provoquer de sérieux désagréments et pour les automobilistes et pour les commerces de gros de quincaillerie et de matériel d'électricité et d'électronique.

 Les automobilistes qui voudront joindre le centre-ville seront comme pris dans une souricière. Le centre-ville sera presque impénétrable par voiture. Le boulevard Adda Ben Aouda et celui Ahmed Zabana sont déjà saturés, alors que les deux rues Larbi Ben M'hidi et Mohamed Khemisti ne sont nullement conseillées pour les usagers de la route.

 Les automobilistes qui opteront pour la route du port vont sûrement regretter leur choix, car cet axe routier «rapide» est à longueur de journée le théâtre de bouchons monstres. Une nouvelle trémie serait probablement tout indiquée.