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Le transport paralysé

par Belhadri Boualem

A la grande surprise des fonctionnaires, des autres travailleurs, des étudiants, des lycéens, des écoliers et autres usagers, l'Union nationale des transporteurs (UNAT) de la wilaya d'Aïn Témouchent a appelé les transporteurs affiliés à cette organisation à observer une grève hier. Un débrayage suivi majoritairement par les opérateurs oeuvrant aussi bien à l'échelle wilayale que hors wilaya d'Aïn Témouchent. Le puzzle de la contestation sociale se dessine en trait gras. Une étudiante nous a fait part de son inquiétude et sa désolation de se voir coincée au niveau de l'agence de Hammam Bou-Hadjar boudée par les opérateurs du transport et «squattée» par les clandestins. Contacté, le porte-parole de l'UNAT - Aïn Témouchent argumente que la grève a été décidée suite aux propos diffamatoires du directeur des Transports à leur égard et des chauffeurs depuis peu. «C'est inadmissible», disent Adjroudi Mohamed et Redha respectivement SG et Adjoint du syndicat. «Nous attendons de lui qu'il fasse des excuses aux chauffeurs». M. Redha, après avoir collecté les informations auprès des représentants de l'UNAT, précise que les lignes reliant le chef-lieu de wilaya et les villes d'Oran, Sidi Bel-Abbès et les chefs-lieux de communes à Aïn Témouchent (Hammam Bou-Hadjar, El-Amria, Terga, El-Malah, Bouzedjar, Chentouf, O/Berkèche, Aïn El-Arbaâ, Sidi Boumediène et autres) sont touchées par la grève. Les taxis de Aïn El-Arbaâ selon lui se sont solidarisés avec les grévistes. Le directeur des Transports était injoignable.