Le feuilleton des coupures d'eau dans les quartiers se poursuit toujours et vient même de s'étendre à d'autres daïras.

Ainsi et après le «calvaire» vécu dernièrement par les habitants de la commune de Zighoud-Youcef, restés plusieurs jours sans eau potable, c'est maintenant au tour des quartiers constantinois de Sakiet Sidi-Youcef, la Bum et Sarkina de signaler qu'ils souffrent de l'absence du précieux liquide, absence, disent-ils, qui dure depuis une vingtaine de jours.

 En effet, des habitants de ces quartiers nous ont contactés pour nous signaler leur désarroi, d'autant plus, ont-ils affirmé, qu'ils ont tenté désespérément, et depuis plusieurs jours, de contacter les services de la Seaco, mais en vain. Personne n'était en ligne pour leur expliquer leur situation ou leur indiquer les mesures prises, ne serait-ce que pour les faire patienter.

 Dans la commune de Ouled-Rahmoune, le problème se pose en d'autres termes et c'est le président de l'APC lui-même qui est monté au créneau, hier matin, pour déplorer l'absence inexplicable de la Seaco. «Nous ne comprenons pas pourquoi ce grand retard pris par la Seaco dans l'exécution du programme de distribution de l'eau dans la commune, selon la convention signée entre nous, a déploré M. Zadi Slimane, maire de la ville. Pourtant, a-t-il précisé, cette entreprise a obtenu tout ce qu'elle voulait et nous lui avons accordé toutes les facilités par l'attribution de locaux pour ses services techniques et administratifs».

 Le maire reproche à cette entreprise de ne pas avoir respecté ses engagements relatifs à la distribution des eaux sur le territoire de la commune. En effet, selon les explications fournies par M. Zadi, la Seaco devait commencer les travaux de raccordement dès le 11 novembre passé pour la mise en place des canalisations devant relier Ouled-Rahmoune Centre à la ferme Djeddaoui Boudjemâa, opération prévue également pour s'étendre à plusieurs autres groupements d'habitations situés sur le territoire de la commune. Mais seule la première tranche des travaux a été réalisée et les autorités communales sont dans l'attente de la finition du programme qui devait alimenter les autres secteurs.

 Contactés, les responsables de la communication de la Seaco ont répondu que le problème des quartiers incriminés provient d'un problème d'électricité au niveau de la station de pompage et celui-ci est en voie de règlement. Ils contestent «l'interruption de 20 jours» et avancent une alimentation intermittente de un jour sur deux ou un sur trois, en assurant que les travaux de remplacement du câble électrique défectueux sont en cours. Quant au problème de la commune de Ouled-Rahmoune, la seconde tranche des travaux va intervenir ultérieurement, selon la cellule de communication de la Seaco. Effectivement, disent nos interlocuteurs, «il y a accords entre cette APC et d'autres encore et nous, mais on procède par étapes».