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Intempéries: La «satanée» trémie de la cité Djamel fait encore parler d'elle

par J. Boukraâ

Encore une fois, la nouvelle trémie de la cité Djamel a fait parler d'elle. En l'espace d'une demi-heure, cette trémie s'est transformée en «lac». Quatre véhicules y ont été piégés au plus bas niveau de l'ouvrage. Un spectacle désolant pour la capitale de l'Ouest qui se noie dans une goutte d'eau et met à nu les défaillances dans la réalisation de ce genre d'ouvrage qui a coûté au trésor de l'Etat des sommes colossales. Les services de la Protection civile sont même intervenus pour évacuer une voiture complètement inondée au fond de la trémie. Au niveau du même ouvrage, trois véhicules et un semi-remorque ont été bloqués mercredi dernier suite aux intempéries. Le niveau de l'eau atteignait plus de 1,50 m. L'eau boueuse emmagasinée sur plus de 30 mètres de long signifiait que d'importantes quantités de terre provenaient des parois intérieures qui surplombent la trémie. Cette structure a subi plusieurs dégâts. Des fissures sur la structure et des affaissements de la plate-forme de la trémie sont constatés de visu.

 Hier, les services concernés étaient sur les lieux pour des réparations. Ces derniers ont comblé les endroits touchés par les affaissements avec de la terre, en attendant de régler définitivement le problème.

 Les averses de dimanche ont été à l'origine de la perturbation de la circulation et de l'obstruction des accès Est de la ville d'Oran. Il s'agit des carrefours situés au niveau de la daïra d'Es-Sénia, de la commune de Sidi Maârouf et des quartiers de l'USTO, où des routes ont été submergées par les flots et ont été fermées à la circulation, en sus de la route donnant accès au port d'Oran. Les flots ont également submergé des maisons à Douar Saktine et Bir El-Djir, ce qui a nécessité l'intervention des éléments de la Protection civile.

 Pour rappel, la même situation a été vécue la semaine passée où une pluviométrie de 70 mm a été enregistrée en une seule nuit. C'est ainsi qu'il a été décidé de réactiver les cellules de crise au niveau des communes de la région, particulièrement celles durement touchées par les précipitations, à l'instar d'Oran, Bir El-Djir, Es-Sénia, Misserghine et Sidi Chahmi, afin de prendre les dispositions utiles en intervenant au niveau des axes routiers et des quartiers d'habitation.