«Les agents de sécurité recrutés en 1997 pour assurer la sécurité du patrimoine de la SNTF et la création de la filiale Rail Protect, toujours contractuels, sont considérés comme des cheminots à part entière». C'est ce que nous a souligné Noureddine Dekli, le directeur des ressources humaines (DRH) à la direction générale de la SNTF. Notre interlocuteur a tenu à ne pas verser dans les fausses promesses, en rappelant que ce personnel a été recruté dans une conjoncture particulière et est soumis à la formule du contrat à durée déterminée (CDD) pour assurer, d'une part, la sécurité des voyageurs et des marchandises à bord des trains en mouvement et, de l'autre, le patrimoine de la compagnie ferroviaire. Mais selon M. Dekli, ce personnel, conformément à la réglementation en vigueur, ne peut être permanisé totalement. En revanche, les programmes de recrutement de la SNTF tiennent en compte ce potentiel pour son capital expérience.

Pour l'heure, les contrats d'une année sont renouvelés et à chaque recrutement la priorité est donnée pour ces agents et sont de facto titularisés. A ce titre, notre source avance que jusqu'à maintenant pas moins de 200 d'entre eux ont été régularisés soit dans le cadre du recrutement ou celui du redéploiement. Sur ce plan, il est envisagé de reconvertir ce personnel dans des postes de gardiens de passage à niveau ou d'aide conducteur de trains et ce selon le profil de chacun d'eux. Enfin, le DRH de la SNTF a tenu à préciser que l'entreprise déploie des efforts envers cet effectif notamment en ce qui concerne l'amélioration des conditions de travail.