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Théâtre professionnel: Tunisiens et Marocains sur les planches à Constantine

par A. Mallem

Les journées constantinoises du théâtre professionnel maghrébin ont débuté jeudi soir au Théâtre régional de Constantine par la présentation de la pièce «La Rage des Amants» de Hamma Méliani. Le coup d'envoi officiel de ce festival qui réunit une douzaine de troupes venant des trois pays du Maghreb (Algérie, Tunisie et Maroc), qui se tient dans le cadre du «Printemps théâtral constantinois» et qui intervient le jour-même de la célébration de «Youm el-Ilm», a été donné par le wali de Constantine, en présence des autorités locales et de nombreuses personnalités du théâtre et du secteur de la culture en général. Le premier responsable de la wilaya en a profité pour faire l'inventaire des nombreuses manifestations culturelles qui se tiennent au même moment dans les murs de l'antique Cirta, pour rappeler la vocation de la ville d'être une grande capitale régionale et annoncer aussi, le projet de construction d'une grande salle d'opéra. «Elle sera construite soit au centre-ville, soit près de la nouvelle ville Ali Mendjeli», a indiqué le wali. Ce dernier a précisé que «cette salle sera un joyau architectural aussi beau que l'actuelle salle du TRC».

Quant au programme de ces journées maghrébines de théâtre professionnel, placées sous le thème «El-Qods, capitale éternelle de la culture arabe» et qui se déroulent du 16 au 26, celui-ci comporte la présentation d'une douzaine de pièces dont cinq seront données par les troupes des coopératives indépendantes d'Alger, Mostaganem, Sétif, Bordj Bou-Arréridj et Constantine, quatre par les théâtres régionaux de Tizi Ouzou, Béjaïa, Constantine et Batna en plus de la troupe du TNA, une troupe du Maroc et une de Tunisie. Le TRC participe avec trois pièces, dont deux nouvelles, la première en ouverture et la seconde à la clôture.

Il faut souligner que depuis le début de cette saison théâtrale 2008/09, le TRC en est à sa quatrième production parmi les 6 ou 7 qui sont programmées. «Ce rythme est dû à l'effort financier considérable consenti par le ministère de la Culture pour la production et la diffusion», indiquera M. Ramdani, directeur du TRC.