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Le dossier «La Bastille» revient

par Djamel B.

En suspens depuis plus de cinq années, le projet de réaménagement de la Rue des Aurès (ex-la Bastille), en voie piétonne, sera proposé à l'APC d'Oran, lors de sa prochaine session, pour l'octroi de crédits permettant le lancement des travaux le plus tôt possible, apprend-on auprès d'élus. L'initiative viendrait de plusieurs élus, qui aspirent à redonner à cette artère, son lustre d'antan. Nos sources, qui rappellent que des immeubles longeant le marché de la Bastille font partie des 400 immeubles concernés par la réhabilitation, soulignent qu'il est inconcevable de procéder à cette réhabilitation des immeubles sans passer par celle de cette artère. «D'importants travaux de réhabilitation des immeubles, que ce soit à la Rue de la Bastille ou à la Rue Khémisti et Larbi Ben M'hidi, seront engagés et il est impératif d'opérer un réaménagement total du marché, pour livrer un ensemble urbanistique cohérent », indique un élu. Et de signaler qu'un dossier complet est en cours d'élaboration par un groupe d'élus sur le projet et sera soumis à l'assemblée. Contactés, les responsables de la division de l'Urbanisme et de la Planification de l'APC indiquent que l'étude de réaménagement a été réalisée il y a plusieurs années et le projet prévoit la réorganisation totale du marché, qui sera maintenu les matinées et la transformation de l'artère en voie piétonne l'après-midi. Outre la réhabilitation des réseaux d'assainissement, les travaux concerneront la pose de pavés, l'éclairage, le ravalement des façades des commerces, la réalisation de bouches d'évacuation des eaux pluviales...

Il y a trois années, la précédente assemblée avait entamé les premières démarches pour le lancement des travaux, mais a été confronté au problème de transfert des marchands, en l'absence d'une structure pouvant accueillir plus de 200 étals. Des propositions avaient été faites pour l'entame des travaux par tranches en procédant à des transferts momentanés des étals vers des ruelles adjacentes, mais les propositions ont été rejetées par les marchands. Depuis, le projet a été mis aux oubliettes.