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Béchar Déchets ménagers: mauvais tri ?

par Roukbi A.

Les services de la voirie de la commune ont installé récemment dans quelques endroits de la ville des points de collecte sélective des déchets ménagers constitués par des poubelles pour chaque type de déchet tels que plastique, papier, verre, métal, divers.

Ces équipements ont été mis à la disposition de l'APC de Béchar par la direction de l'Action sociale de la wilaya dans le cadre de l'opération Solidarité Blanche Algérie, initiée par le ministère de la Solidarité. Très rapidement, il est apparu que le citoyen, ne comprenant rien à rien à ce nouveau système imposé, continue d'entasser les déchets en vrac et n'importe où, à même le sol, ces poubelles étant de petite contenance.

Le but recherché à travers le tri de la collecte sélective, nous confirme un ancien chef de service de l'environnement, est le recyclage des déchets en les valorisant. Cela suppose d'abord que le système soit préalablement étudié, le citoyen sensibilisé en vue d'une adhésion à ce nouveau procédé de collecte des ordures ménagères.

La commune pour sa part doit disposer d'un réel projet qui exige des équipements adaptés à cette nouvelle démarche, ce qui n'est pas le cas actuellement. Les autorités concernées de la collectivité ne disposent même pas d'un schéma de gestion des déchets ménagers et assimilés, rendu obligatoire par la loi numéro 01-19 du 12.12.2001 relative à la gestion, au contrôle et à l'élimination des déchets, et confirmé par le décret exécutif numéro 07-205 du 30.06.2007 fixant les modalités et procédures d'élaboration du schéma communal de gestion des déchets ménagers et assimilés.

Il est impérieux, selon des spécialistes en la matière, de réaliser en premier lieu et dans les plus brefs délais le centre d'enfouissement technique (CET) inscrit depuis plusieurs exercices par la direction de l'Environnement de la wilaya et aux pouvoirs publics de faire une enquête au préalable avant d'autoriser le lancement d'opérations de ce genre.

Des entreprises nationales, dit-on, produisent des conteneurs de type «enterrés», à l'abri des changements climatiques, d'une capacité étudiée.