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Marché Daksi: 500 recours jugés recevables

par A. Zerzouri

La commission chargée d'étudier les recours déposés à la suite de la récente attribution d'une partie des 736 locaux commerciaux de la cité Daksi Abdesselem vient de dégager près de 500 cas, «qui méritent réellement qu'on se penche dessus», comme l'indique un cadre de l'APC de Constantine, et ce sur les deux milliers de recours enregistrés par le secteur urbain communal concerné.



Finalement, donc, ce sont uniquement 500 recours qui ont été retenus à l'étude par la commission, car «jugés recevables» par ses membres, alors que des centaines d'autres ont été considérés «non fondés» dans leur objet, et de ce fait rejetés lors du classement des recours en question.

Pour rappel, au lendemain de la protesta initiée par les ex- commerçants informels de la cité Daksi, ceux particulièrement qui faisaient valoir des reçus de frais d'acquittement d'une réservation d'un local commercial au sein de ce nouveau marché, les pouvoirs publics avaient opté pour l'ouverture d'une liste de recours pour s'assurer si les protestataires ont été «injustement écartés», comme ils le clament haut et fort, et en même temps apaiser un tant soit peu les esprits des exclus de la liste des bénéficiaires grâce à cette lueur d'espoir. «Mais cette brèche a été exploitée par des gens qui n'ont rien à voir avec l'attribution des locaux de ce marché, et qui ont par centaines remis des recours, tout juste pour la forme, sans aucun justificatif», nous a-t-on expliqué à propos de ces rejets massifs des recours.

Dans ce sillage, on nous annonce «qu'à l'issue de l'étude des recours, qui ne prendra plus beaucoup de temps maintenant que l'assainissement est terminé, on procédera à la distribution des 200 locaux commerciaux non encore attribués en faveur de ceux qui seront jugés lésés dans leur droit».

De toutes les façons, «tout recours étudié sera motivé par une réponse, qu'elle soit positive ou négative, à adresser aux intéressés», assure-t-on encore. Impatients de voir l'issue réservée à leur recours, les concernés vivent sur des charbons ardents. «On ne voit rien venir plusieurs semaines après le dépôt des recours», s'inquiètent-ils.