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Le directeur du transport
routier et de la logistique au ministère de l'Intérieur et des Transports, Abdelghani Hamani, s'exprimant
sur les ondes de la Radio nationale, a indiqué hier que pour mettre fin au
terrorisme routier, les pouvoirs publics, sur instruction du président de la
République, ont pensé un nouveau code de la route qui entrera bientôt en
vigueur. « Ce nouveau code de la route classe les infractions selon leur degré
de gravité au nombre de quatre, et durcit les sanctions notamment pour le
transport en commun surtout avec le phénomène de consommation de stupéfiants »,
dit-il en ajoutant que l'autre nouveauté est liée à la création récente d'un Conseil
national de sécurité routière rattaché au Premier ministre. « Ce Conseil aura
pour mission d'examiner et de valider la stratégie nationale en matière de
sécurité routière, proposée par la Délégation nationale à la sécurité routière
».
Au sujet des contraventions, assure le même responsable, «elles vont passer du simple au double, de 2.000 à 4.000 DA pour le premier degré, jusqu'à 6.000 DA pour le deuxième degré, 9.000 DA pour le troisième degré, et 15.000DA pour les infractions de quatrième degré». Ce nouveau code de la route, actuellement en examen en commission spécialisée de l'APN avec des représentants des ministères de la Justice et des Transports, introduit également de nouvelles dispositions en matière de lutte contre les stupéfiants. « Il est désormais obligatoire pour les conducteurs professionnels (poids lourds et transport commun) de passer un examen de non-consommation de drogue ou de stupéfiants, avec un examen périodique et inopiné de cette catégorie de conducteurs ». L'invité de la Radio a également annoncé le projet de décret en préparation pour encadrer l'activité des « VTC » (véhicule de transport avec chauffeur), en plus de la révision des programmes de formation des nouveaux conducteurs au niveau des auto-écoles. « De nouvelles dispositions plus sévères ont été introduites dans le nouveau code de la route pour renforcer le contrôle technique des véhicules, en plus de la constatation automatisée des infractions et la dotation des agents verbalisateurs des services de sécurité d'appareils de détection de consommation d'alcool, de drogue ou de substances psychoactives », a-t-il souligné. « L'état des routes, la pièce de rechange et l'amélioration de la formation des conducteurs constituent les autres aspects pris en compte dans le nouveau code la route », a-t-il conclu. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||