Incident au stade «Hocine Aït Ahmed» à Tizi Ouzou. Sur une vidéo largement diffusée sur les réseaux montre Alilet, le défenseur de l'USMA, en pleine altercation avec un élément du service d'ordre. Selon les présents, l'incident est survenu après que le joueur en question ait provoqué le public local. L'attitude du défenseur de l'USMA est intolérable compte tenu de la rivalité des deux équipes. Le même scénario s'est produit lors du match MCA-CRB où Benkhemessa s'est rendu coupable d'un comportement inadmissible envers l'arbitre sans que ce dernier n'intervienne. Au MCO, Kerroum passe son temps à contester les décisions de l'arbitre avec une manière quelque peu virulente sans parler des autres nombreux joueurs qui ne respectent ni les arbitres, ni le public, ni encore moins l'histoire de leurs clubs. C'est là, la triste réalité du terrain. Ces accumulations de comportements irrespectueux et provocateurs soulèvent de sérieuses questions : jusqu'à quand les joueurs pourront-ils se permettre de tels écarts ? Et surtout, quelle est l'utilité réelle de ces dépassements si ce n'est dissimuler leurs insuffisances techniques et ternir l'image du football ?

De tels comportements répétitifs et inacceptables, interrogent sur la discipline des joueurs et sur leurs limites que certains franchissent impunément. Nombreux sont ceux qui estiment que des attitudes pareilles n'ont tout simplement rien à faire sur un terrain de football, où professionnalisme et respect devraient être la règle, non l'exception. Ce genre de comportements, qualifiés de scandaleux et inacceptables, nous poussent à s'interroger sur l'autorité de l'arbitre. Les joueurs incriminés, censés incarner le professionnalisme et servir d'exemple aux jeunes, ont complètement failli à, leur mission. Une question s'impose : nos arbitres ont-ils perdu à ce point leur personnalité et leur capacité à imposer leur autorité ? Ce qui est certain, c'est que le football ne pourra jamais progresser tant que certains joueurs, gonflés par les flatteries de pseudo-journalistes et dépourvus des exigences du haut niveau, continueront à se comporter ainsi.