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Le suspense qui tenait en
haleine le grand public algérien a enfin pris fin. En effet, l'équipe nationale
a été versée dans un groupe qualifié de « jouable ». Aux côtés de l'Argentine
de Lionel Messi, tenante du titre, et de deux autres
sélections abordables, l'Autriche et la Jordanie, le tableau semble
relativement équilibré. Pour les nôtres, l'objectif d'arracher la deuxième
place paraît réaliste. Et, à défaut, viser l'une des huit meilleurs troisièmes
reste une option crédible pour accéder au deuxième tour. Reste maintenant à
transformer ce tirage favorable en véritable opportunité. La marge existe, mais
le moindre faux-pas pourrait remettre en cause un objectif qui semble,
aujourd'hui, à la portée de notre équipe nationale. Pour son retour au Mondial,
après douze ans d'absence, l'EN débutera la compétition contre l'Argentine,
considérée comme la favorite de ce groupe J et triple champion du monde, le 16
juin. Un bon résultat d'entrée face aux Argentins permettrait aux Verts
d'aborder la suite du parcours avec plus de sérénité, avant de se mesurer à la
Jordanie (22 juin) puis à l'Autriche (27 juin). Pour rappel, l'Algérie n'a
jamais affronté l'Argentine en match officiel. La seule confrontation entre les
deux sélections remonte à 2007, en amical à Barcelone, et s'était soldée par
une victoire argentine (4-3).
L'histoire se répète pour l'Algérie lors de sa deuxième confrontation face à l'Autriche, qui avait été au centre du « match de la honte » en 1982. En plus de l'obligation de résultat pour la qualification, il s'agit également d'un match de revanche. Mais, attention au sursaut d'orgueil des Autrichiens, entrainés par l'Allemand Ralf Rangnick. Ce nouveau duel face à l'Autriche est donc bien plus qu'un simple match : c'est un rappel de l'histoire, une occasion de tourner une page douloureuse, et peut être, pour les Verts, de réaffirmer une dignité sportive qui ne leur a jamais fait défaut. C'est certain que ces deux premières rencontres détermineront les chances de qualification des nôtres avant d'affronter la Jordanie, dont il s'agit de la première participation, et drivée par le Marocain Jamal Sellami. Il s'agit là d'un duel 100 % arabe. Belle opportunité pour confirmer la supériorité des sélections africaines sur les équipes asiatiques. En somme, la sélection nationale peut viser la note maximale et marquer de son empreinte son retour à la compétition mondiale. A noter que l'Algérie et la Jordanie ne se sont affrontées qu'une seule fois, en amical en 2004 à Annaba, dans une rencontre qui s'est achevée sur un nul (1-1). | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||