Il est écrit quelque part que le Mouloudia d'Oran ne sortira pas de sitôt du labyrinthe dans lequel il s'est fourvoyé. C'est du moins le constat amer au moment où les autres formations de l'élite se focalisent sur la préparation de la nouvelle saison. Au MCO, la guerre des postes bat son plein et chaque partie entend imposer son ‘'poulain'', ou plutôt ceux qui défendent leurs intérêts.

A titre d'exemple, les relations professionnelles tendues entre l'entraîneur principal, Abdelkader Amrani, qui a carte blanche des hauts responsables d'Hyproc, et Chérif El Ouazzani, nouvellement nommé directeur sportif mais sans signer le moindre contrat. Selon une source proche du club, le nouveau DTS a refusé le salaire proposé par la direction.

Cela a fini par créer un climat de dissension et de froideur entre des parties censées travailler dans le seul intérêt du MCO. Cette incompatibilité d'humeur risque de se répercuter négativement sur l'avenir du club phare de l'Ouest. La preuve, deux nouveaux défenseurs seulement ont paraphé leur contrat jusqu'à présent, Oussama Kaddour (USMK) et Hamra Abderrahim (ASO).

Aussi, la situation est toujours confuse pour trouver un arrangement financier avec les joueurs libérés surtout que l'on a appris que le budget a été revu à la baisse. Ajoutez à cette confusion, et selon certaines rumeurs, certains soi-disant responsables utilisent les réseaux sociaux pour mettre une pression selon les intérêts des uns et des autres devant le silence inexplicable du nouveau conseil d'administration pour éclairer l'opinion publique. Chérif El Ouazzani se sent marginalisé et semble, selon nos sources, décidé à se retirer. En somme, du pain sur la planche pour le nouveau président du conseil d'administration, Sidi Mohamed Hadjioui, qui est appelé à prendre des décisions fermes pour mettre fin à ce qui se trame ici et là. Au Mouloudia d'Oran, le bricolage se poursuit au moment où des rumeurs évoquent des nominations par complaisance sans tenir compte des critères exigés pour un club prétendu professionnel. Nous avons tenté de prendre attache avec certains responsables du conseil d'administration et du président du CSA/MCO, Baroudi Belellou, mais en vain, personne ne veut répondre à nos appels. Pourquoi ? La question reste posée. Une chose est sûre, avec de tels comportements, il nous est très difficile de faire notre travail dans le but d'informer les inconditionnels des ‘'Rouge et Blanc'' qui commencent à s'inquiéter de la tournure des évènements. En attendant d'autres arrivées de nouveaux joueurs, la direction du club doit agir selon les priorités de l'équipe pour ne pas commettre les mêmes erreurs du passé et mettre fin aux anciens réflexes.

Le temps des intérêts et du populisme doit cesser si l'on veut réellement que le Mouloudia d'Oran retrouve son lustre d'antan.