Coup de tonnerre à l'Entente de Sétif. Deux semaines après sa nomination, Azzedine Arab a démissionné de son poste de directeur sportif. La nouvelle est tombée tel un couperet. Plusieurs rumeurs circulent pour justifier ce départ qui a surpris plus d'un. Certaines sources affirment que le désormais ex-directeur sportif n'a pas accepté la politique préconisée à propos du recrutement et évoquent même une altercation verbale avec le président du conseil d'administration, Kebaïli Nabil, désigné par le groupe Sonelgaz de la SSPA/Black Eagles. La même source évoque une autre raison, celle de la précipitation de la nomination du nouvel entraîneur Antoine Hey. D'autres sources révèlent que la direction aurait refusé des joueurs de qualité pour leurs salaires jugés trop élevés compte tenu du plafonnement des salaires. Les autres indiquent que c'est le salaire de Bouchar qui aurait été à l'origine de cette mésentente. Dans l'autre camp, on nous a fait savoir que Azzedine Arab a démissionné pour ne pas adhérer à la ‘'politique défaillante de l'actionnaire majoritaire du club et des éventuels échecs''. Entre les dires des uns et des autres, une crise interne se profile à l'horizon. Comment en est-on arrivé là à un moment crucial de la préparation d'avant saison ? Selon de nombreux observateurs, les déclarations de certains anciens joueurs et anciens dirigeants ont fini par un climat de dissension qui pourrait être préjudiciable à l'Entente. Dans ce même contexte, on annonce également la démission de Mourad Delhoum. Pire encore, on vient d'apprendre d'une source proche du club qu'une réunion a été tenue par d'anciens joueurs et au cours de laquelle il a été décidé de ne pas travailler ou collaborer avec la direction actuelle. Pourquoi ? La question reste posée et cela risque de perturber la bonne marche de l'équipe. Le plafonnement de salaires est-il la seule raison de cette situation que l'on peut qualifiée d'accablante ?