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Longtemps décriée par les opérateurs
économiques eux-mêmes, la dissolution de l'Agence nationale de promotion du
commerce extérieur (Algex), ouvre la voie large vers
une refonte en profondeur du système national du Commerce extérieur.
Revenant sur les annonces faites par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de sa dernière rencontre avec les chefs d'entreprises, Reda Hachelaf, vice-président du Conseil du Renouveau économique algérien (CREA), a salué l'annonce-phare du chef de l'Etat, celle de la suppression d'Algex et la création de deux nouvelles structures d'ici fin mai. S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, Reda Hachelaf a donné pour preuve «le soulagement» exprimé par les opérateurs économique à l'annonce de cette importante mesure», précisant qu'Algex «était condamné à disparaître au vu des nombreux dysfonctionnements et entraves qui ont marqué son existence, malheureusement au détriment de l'Economie nationale et de l'intérêt de nos opérateurs», a-t-il souligné. «La désormais ex-Agence nationale de promotion du commerce extérieur, a été justement l'un des freins qui a fait que le secteur industriel, notamment dans le segment de l'acier, a connu un retard notable dans son développement», a estimé le vice-président du CREA. «La décision de l'Algérie de protéger son économie nationale, comme cela se fait dans les pays où le libéralisme commercial est un crédo, est plus que judicieuse, la priorité, aujourd'hui, est de donner la priorité au produit national et importer quand il le faut», a encore expliqué l'invité de la Radio, tenant à préciser qu'il est «indispensable de faire la distinction entre les produits importés pour la revente en l'état, principalement destinés au consommateur, et les autres intrants destinés à approvisionner le parc industriel», a-t-il insisté. Au sujet de la création de deux nouvelles structures d'ici fin mai, Reda Hachelaf a surtout mis en garde contre les erreurs du passé, suggérant que la mission de ces deux nouvelles agences «sera organisée en filières comme cela a été proposé par le CREA, et principalement destinée à accompagner les entités économiques de soutien à l'industrie», a-t-il souligné. «Les deux nouveaux organismes seront dotés d'un système de veille permanent en vue de maîtriser le marché», a encore indiqué l'hôte de la Radio, expliquant qu'il s'agit-là d'un «mécanisme efficace pour lutter contre les pénuries et la hausse des prix». Et de rappeler l'une des vérités amères rappelées par le Président Tebboune dans son allocution au sujet du désert industriel hérité en 2019 : «de 3% seulement de PIB industriel au début des années 2000, nous sommes passés à 7% cette dernière année, et la part du PIB industriel pourrait augmenter jusqu'à 12% dans les deux prochaines années avec plus de 13.000 projets inscrits à l'indicatif de l'Agence nationale de promotion de l'Investissement ont déjà démarré», a-t-il indiqué. Renforcer le guichet unique pour accompagner, encadrer et orienter les projets d'investissement, et le foncier économique (agricole, industriel et touristique), ont été les autres points abordés par l'invité de la Radio. |
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